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Limité dans le temps et géographiquement, l’attaque a néanmoins réussi. Et pendant plus de deux heures des auditeurs de France Inter ont entendu un programme pirate à la place de l’émission d’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle. « Pour un nombre indéterminé d’auditeurs habitant l’Est parisien, la soirée électorale de France Inter a pris un tour très inattendu, dimanche 10 avril. En lieu et place des résultats et analyses qui se succédaient sur l’antenne, parfaitement audibles de partout ailleurs en France, une partie des auditeurs habitant dans le 20e arrondissement de la capitale ont eu droit à une création sonore de quinze à vingt minutes, diffusée en boucle de 20 heures à 22 h 20 environ. Le montage faisait alterner un discours antisystème prononcé d’une voix d’outre-tombe par un présentateur anonyme, des extraits de déclarations politiques ou encore des saynètes vraisemblablement issues de films, le tout sur un fond musical minimaliste conférant à cette production sonore une atmosphère de fin du monde » rapporte Le Monde .
La direction de la radio a annoncé ce piratage et présenté ses excuses aux auditeurs. Ajoutant qu’une enquête avait été lancée pour déterminer l’origine de ce piratage et trouver une réponse adéquate pour l’empêcher de se reproduire. « Lundi, les services techniques de la radio, « en lien avec les services compétents de l’Arcom » (l’ex-CSA, qui délivre les autorisations d’utilisation des fréquences, propriétés de l’Etat), mais aussi l’opérateur TDF (Télédiffusion de France) ont lancé une investigation afin de déterminer l’origine et la durée du piratage. L’infraction ne faisant pas de doute, Radio France devrait porter plainte, même si le phénomène est resté marginal et géographiquement très limité » ajoute le quotidien.
Le procédé de piratage est vraisemblablement assez basique avec un émetteur pirate installé à proximité du quartier concerné.
La direction de la radio a annoncé ce piratage et présenté ses excuses aux auditeurs. Ajoutant qu’une enquête avait été lancée pour déterminer l’origine de ce piratage et trouver une réponse adéquate pour l’empêcher de se reproduire. « Lundi, les services techniques de la radio, « en lien avec les services compétents de l’Arcom » (l’ex-CSA, qui délivre les autorisations d’utilisation des fréquences, propriétés de l’Etat), mais aussi l’opérateur TDF (Télédiffusion de France) ont lancé une investigation afin de déterminer l’origine et la durée du piratage. L’infraction ne faisant pas de doute, Radio France devrait porter plainte, même si le phénomène est resté marginal et géographiquement très limité » ajoute le quotidien.
Le procédé de piratage est vraisemblablement assez basique avec un émetteur pirate installé à proximité du quartier concerné.