Creative Creative Commons - Pixabay
Une révolution au Sri Lanka, et ce malgré un soutien quand même important d’une partie de la population au pouvoir renversé. « Le président Gotabaya Rajapaksa a fui le palais présidentiel à Colombo avant que des manifestants ne l'envahissent, samedi 9 juillet. "Pour assurer une transition pacifique, le président a dit qu'il allait démissionner le 13 juillet", a déclaré le président du parlement, Mahinda Abeywardana. Le Premier ministre a également annoncé sa démission » relaye France Info dans un papier qui revient sur le contexte et les enjeux de ce pays.
« Des centaines de milliers de personnes étaient également rassemblées dans les rues alentour pour réclamer la démission du chef de l'Etat. Certains ont ensuite pénétré la résidence privée du Premier ministre, Ranil Wickremesinghe, en son absence "et ils y ont mis le feu" selon les services du chef du gouvernement.Des vidéos diffusées en direct par certains protestataires montrent la foule entrer dans l'enceinte du secrétariat présidentiel. Certains se baignaient dans la piscine ou s'allongeaient d'un air amusé dans les chambres à coucher de la résidence. Les forces de l'ordre avaient imposé un couvre-feu vendredi, mais il a été ignoré puis levé après des menaces de poursuites par l'opposition. Elles ont tenté de disperser la foule en tirant en l'air et en utilisant du gaz lacrymogène. Trois personnes ont été tuées par balle et 52 autres ont été blessées, selon le principal hôpital de Colombo » lit-on plus loin.
D’après les agences de presse, le président a été exfiltré dans un lieu sécurisé tandis que le gouvernement a démissionné et appelé à la constitution d’un exécutif d’union nationale dans des conditions pas encore claires. Pour le président et le premier ministre, c’est en tout cas le dénouement d’une longue crise politique très largement alimentée par une crise économique historique dans un pays touristique sinistré par les crises Covid.
« Des centaines de milliers de personnes étaient également rassemblées dans les rues alentour pour réclamer la démission du chef de l'Etat. Certains ont ensuite pénétré la résidence privée du Premier ministre, Ranil Wickremesinghe, en son absence "et ils y ont mis le feu" selon les services du chef du gouvernement.Des vidéos diffusées en direct par certains protestataires montrent la foule entrer dans l'enceinte du secrétariat présidentiel. Certains se baignaient dans la piscine ou s'allongeaient d'un air amusé dans les chambres à coucher de la résidence. Les forces de l'ordre avaient imposé un couvre-feu vendredi, mais il a été ignoré puis levé après des menaces de poursuites par l'opposition. Elles ont tenté de disperser la foule en tirant en l'air et en utilisant du gaz lacrymogène. Trois personnes ont été tuées par balle et 52 autres ont été blessées, selon le principal hôpital de Colombo » lit-on plus loin.
D’après les agences de presse, le président a été exfiltré dans un lieu sécurisé tandis que le gouvernement a démissionné et appelé à la constitution d’un exécutif d’union nationale dans des conditions pas encore claires. Pour le président et le premier ministre, c’est en tout cas le dénouement d’une longue crise politique très largement alimentée par une crise économique historique dans un pays touristique sinistré par les crises Covid.