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La France est plutôt mauvais élève mais n’empire pas en la matière. D’après les chiffres du ministère de la Santé, dans l’Hexagone, le recours aux césariennes reste relativement stable depuis 2010 avec 20,4% des naissances en 2016. Pourtant, à en croire un dossier publié par la revue spécialisée The Lancet cette pratique chirurgicale est en pleine explosion. Les auteurs parlent même d’ « épidémie ». « On estime entre 10 et 15% la proportion de césariennes absolument nécessaires pour des raisons médicales. Mais 60% des 169 pays passés en revue se situent au-dessus de cette fourchette, tandis qu'un quart des pays sont en dessous, mettant en danger la mère et l'enfant, relève cette étude basée sur les chiffres de l'OMS et de l'Unicef rapporte France TV Info. A titre de comparaison, la proportion actuelle serait de 21% en 2015. Soit un total de 29,7 millions de naissances de cette façon contre 16 millions en 2000 (12% des naissances).
« Dans 15 pays, plus de 40% des naissances ont lieu par césarienne (République dominicaine, Brésil, Egypte, Turquie, Venezuela, Chili, Colombie, Iran, etc.). "La forte augmentation des césariennes – pour l'essentiel dans des environnements aisés et sans raison médicale – pose problème à cause des risques associés pour la mère et l'enfant", souligne la coordinatrice de l'étude, la professeure Marleen Temmerman, de l'université de Gand (Belgique) et de l’université Aga Khan de Nairobi (Kenya). "Dans les cas où des complications surviennent, les césariennes sauvent des vies et nous devons favoriser l'accès des femmes [à cette opération]dans les régions pauvres, mais nous ne devrions pas en abuser" » ajoute la chaine d’infos publique.
En France, les chiffres ne sont pas pour autant préoccupants. D’autant que d’après les données rapportés par l’article, environ 60% des césariennes sont décidées en urgence et environ 40% pour des raisons médicales anticipées et donc programmées à l’avance. La proportion des cas sur demande est donc en dessous de 1%.
« Dans 15 pays, plus de 40% des naissances ont lieu par césarienne (République dominicaine, Brésil, Egypte, Turquie, Venezuela, Chili, Colombie, Iran, etc.). "La forte augmentation des césariennes – pour l'essentiel dans des environnements aisés et sans raison médicale – pose problème à cause des risques associés pour la mère et l'enfant", souligne la coordinatrice de l'étude, la professeure Marleen Temmerman, de l'université de Gand (Belgique) et de l’université Aga Khan de Nairobi (Kenya). "Dans les cas où des complications surviennent, les césariennes sauvent des vies et nous devons favoriser l'accès des femmes [à cette opération]dans les régions pauvres, mais nous ne devrions pas en abuser" » ajoute la chaine d’infos publique.
En France, les chiffres ne sont pas pour autant préoccupants. D’autant que d’après les données rapportés par l’article, environ 60% des césariennes sont décidées en urgence et environ 40% pour des raisons médicales anticipées et donc programmées à l’avance. La proportion des cas sur demande est donc en dessous de 1%.