Un médicament vendu sans ordonnance reste un médicament. Le tragique incident qui a causé la mort de Naomi Musenga en décembre dernier est un terrible rappel des dangers de l’automédication. Les responsabilités du Samu qui n’a pas pris au sérieux les appels à l’aide de la jeune fille, allant même jusqu’à se moquer d’elle, doivent encore être déterminées. Le Parquet de Strasbourg vient de rendre public le rapport médical et affirme que la mort a été causée par une prise excessive de paracétamol. « Une thèse qui, pour l'heure, laisse sceptiques les parents de la jeune femme, reçus jeudi par Agnès Buzyn, la ministre de la Santé. La veille, une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire et non-assistance à personne en péril à l'encontre de l'opératrice du Samu qui s'était moquée de le jeune femme lors de son appel » commente la radio Europe 1.
Une nouvelle terrible pour les proches de la jeune fille qui doit aussi nous faire réfléchir sur le rapport que l’on a à ce médicament. Peu cher et en accès-libre, l’utilisation du paracétamol est trop souvent automatique et excessive. C’est d’ailleurs le médicament le plus vendu en France et sa prise est souvent habituelle. « En vérité, le paracétamol peut s'avérer très dangereux puisqu'il est l'un des traitements dont la dose mortelle est la plus proche de la dose thérapeutique, c'est-à dire-qu'il suffit de dépasser de peu la dose journalière maximum (4 grammes pour un adulte) pour risquer l'intoxication » rappelle Europe 1.
Il faut donc être très vigilant sur les doses ingurgitées et les mélanges. Lorsqu’une douleur persiste, avant de consommer un autre médicament il faut bien s’assurer auprès d’un pharmacien que le second remède ne contient pas non plus de paracétamol. Les dangers sont réels avec notamment des effets très nocifs sur le foie. Europe 1 nous apprend ainsi que « c'est d'ailleurs le surdosage de ce médicament qui, en France, est la première cause de greffe de foie après avoir provoqué une hépatite aiguë.
Une nouvelle terrible pour les proches de la jeune fille qui doit aussi nous faire réfléchir sur le rapport que l’on a à ce médicament. Peu cher et en accès-libre, l’utilisation du paracétamol est trop souvent automatique et excessive. C’est d’ailleurs le médicament le plus vendu en France et sa prise est souvent habituelle. « En vérité, le paracétamol peut s'avérer très dangereux puisqu'il est l'un des traitements dont la dose mortelle est la plus proche de la dose thérapeutique, c'est-à dire-qu'il suffit de dépasser de peu la dose journalière maximum (4 grammes pour un adulte) pour risquer l'intoxication » rappelle Europe 1.
Il faut donc être très vigilant sur les doses ingurgitées et les mélanges. Lorsqu’une douleur persiste, avant de consommer un autre médicament il faut bien s’assurer auprès d’un pharmacien que le second remède ne contient pas non plus de paracétamol. Les dangers sont réels avec notamment des effets très nocifs sur le foie. Europe 1 nous apprend ainsi que « c'est d'ailleurs le surdosage de ce médicament qui, en France, est la première cause de greffe de foie après avoir provoqué une hépatite aiguë.