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Syndrome des ovaires polykystiques : un mal encore inconnu


Clarisse Rosius
Mardi 22 Septembre 2020





Le syndrome polykystiques, SOPK, est encore mal connu du public. Absence de règles ou cycles très long, pilosité excessive et augmentation de la taille des ovaires sont les symptômes retenus pour identifier cette maladie.


Creative Commons - Pixabay
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Le syndrome polykystique (SOPK) est un désordre hormonal qui touche entre 6% et 10% des femmes. Ce trouble des cellules contenues dans les ovaires – les microfollicules – a pour conséquences une production excessives d’hormones masculines avec des conséquences diverses, dont la pilosité et le poids. En souffrir est douloureux pour les femmes avec des symptômes visibles et pas toujours évidents à déceler.

Savoir ce qui est l’ordre du physique ou ce qui est une maladie n’est pas évident. « Face à une pathologie polymorphe, les professionnels se sont mis d’accord, en 1990, sur des critères de diagnostic. Une femme est considérée comme atteinte du syndrome dès lors qu’elle répond à deux des trois critères suivants : une absence de règles ou des cycles très longs (supérieurs à trente-cinq jours) ; des signes d’une hyperandrogénie (hirsutisme, caractérisé par un excès de pilosité à des endroits prétendument masculins, comme les joues, la lèvre supérieure ou encore la ligne entre les seins, ou taux élevé de testostérone) ; et un aspect polykystique des ovaires (augmentation de leur taille et du nombre de microfollicules qu’ils contiennent) » nous apprend Le Monde .

En revenant sur les cas de quelques femmes touchées par cette maladie, le quotidien montre pourquoi ces symptômes ont été retenus mais surtout pourquoi il est précisé que l’on peut être concerné. Des mois de consultations sont souvent nécessaires pour que le diagnostic soit posé et ensuite, c’est un travail d’acceptation qui doit commencer car il n’existe pas de solution. « Quand le long chemin vers le diagnostic s’achève finalement, les patientes doivent encore comprendre ce qu’il se passe dans leur corps et accepter de vivre avec. Parce que déclenché par la puberté, le syndrome ne disparaît pas avant la ménopause. Autre mauvaise nouvelle : aucun traitement ne soigne le dérèglement hormonal originel », appuie le journal. Découvert en 1836 ce syndrome n’a pas encore fait l’objet de suffisamment de travaux de recherche et reste encore très largement méconnu.