Les festivals jettent l’éponge un à un. Alors que la plupart espéraient sauver les meubles en tablant sur un confinement qui s’arrête avant l’été, les dernières annonces officielles sont venues briser les derniers espoirs en annonçant qu’aucun festival ne pourra avoir lieu avant mi-juillet. « Pour le monde de la culture, les mois qui viennent seront difficiles » adéclaré le ministre de la Culture, Franck Riester.
L’annonce de l’annulation du célèbre Festival d’Avignon illustre bien la situation. « La Cité des Papes devient d'ordinaire chaque juillet la "capitale du théâtre", attirant 700.000 visiteurs. Il y a le Festival principal, dit le "In" mais surtout le "Off", encore plus grand, avec plus de 1500 spectacles, par un millier de compagnies dans 200 théâtres de la ville. Le président du "Off", Pierre Beffeyte, a expliqué prendre acte des déclarations d'Emmanuel Macron et du communiqué du "In", et réunir un bureau mardi matin et un conseil d'administration dans la semaine. Les retombées économiques pour Avignon sont de l'ordre de 100 millions d'euros, selon les estimations, dont 25 millions générés par le "In". Cette annulation s'annonce catastrophique pour des milliers d'artistes et de techniciens, dont de nombreux intermittents. Depuis sa création en 1947, le Festival n'a été annulé qu'une fois, en 2003, en plein conflit des intermittents » résume Le Monde.
Les Eurockéennes, les Francofolies, les Vielles Charues ou Rock en Seine qui sont prévus entre juillet et aout espèrent tout de même avoir lieu. Mais comme d’autres qui ont espéré jusqu’au bout avant de reconnaitre l’évidence. « Les premiers festivals à prendre la (difficile) décision de l'annulation sont le Printemps de Bourges qui devait se tenir du 21 au 26 avril, et avait réuni 200.000 spectateurs en 2019, puis le Hellfest en juin prochain (180.000 spectateurs en 2019), le Lollapalooza les 17 et 18 juillet, avec 95.000 spectateurs et enfin le Solidays du 19 au 21 juin, avec 228.000 spectateurs lors de la précédente édition » lit-on plus loin. Les reports ne sont pas évidents avec des programmes prévus longtemps à l’avance.
L’annonce de l’annulation du célèbre Festival d’Avignon illustre bien la situation. « La Cité des Papes devient d'ordinaire chaque juillet la "capitale du théâtre", attirant 700.000 visiteurs. Il y a le Festival principal, dit le "In" mais surtout le "Off", encore plus grand, avec plus de 1500 spectacles, par un millier de compagnies dans 200 théâtres de la ville. Le président du "Off", Pierre Beffeyte, a expliqué prendre acte des déclarations d'Emmanuel Macron et du communiqué du "In", et réunir un bureau mardi matin et un conseil d'administration dans la semaine. Les retombées économiques pour Avignon sont de l'ordre de 100 millions d'euros, selon les estimations, dont 25 millions générés par le "In". Cette annulation s'annonce catastrophique pour des milliers d'artistes et de techniciens, dont de nombreux intermittents. Depuis sa création en 1947, le Festival n'a été annulé qu'une fois, en 2003, en plein conflit des intermittents » résume Le Monde.
Les Eurockéennes, les Francofolies, les Vielles Charues ou Rock en Seine qui sont prévus entre juillet et aout espèrent tout de même avoir lieu. Mais comme d’autres qui ont espéré jusqu’au bout avant de reconnaitre l’évidence. « Les premiers festivals à prendre la (difficile) décision de l'annulation sont le Printemps de Bourges qui devait se tenir du 21 au 26 avril, et avait réuni 200.000 spectateurs en 2019, puis le Hellfest en juin prochain (180.000 spectateurs en 2019), le Lollapalooza les 17 et 18 juillet, avec 95.000 spectateurs et enfin le Solidays du 19 au 21 juin, avec 228.000 spectateurs lors de la précédente édition » lit-on plus loin. Les reports ne sont pas évidents avec des programmes prévus longtemps à l’avance.