Espions, politiques et sportifs à la manette d’une véritable stratégie de dopage. Le scénario digne d’un film a marqué les esprits et appelait à une sanction inédite. C’est désormais chose faite et la Russie est exclue de deux années de grandes compétitions internationales, a décidé jeudi 17 décembre le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Deux JO sont concernés par cette décision. « Elle pourra toutefois faire son retour aux Jeux de Paris en 2024, contrairement à ce que réclamait l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui exigeait une suspension de quatre ans. Cette dernière s’est néanmoins dite « heureuse d’avoir remporté cette affaire qui fera date », selon son président, Witold Banka, à Montréal. A Tokyo (2021, Jeux d’été) et Pékin (2022, Jeux d’hiver), seuls pourront concourir, sous bannière neutre, les sportifs russes qui démontreront leur absence de recours au dopage. Le comité olympique russe s’est quant à lui déclaré satisfait que les sportifs russes ne soient pas bannis « collectivement » des Jeux olympiques. Il a en revanche jugé « inacceptable » la décision du TAS d’interdire au président Vladimir Poutine d’assister pour deux ans aux grandes compétitions internationales, selon les termes de son président, Stanislav Pozdniakov, lors d’une conférence de presse » raconte Le Monde.
La décision est d’ordre politique et vise à ne pas sanctionner les sportifs. Ainsi les athlètes russes pourront participer mais ce ne sera pas au bénéfice de leur pays. Un drôle de positionnement qui s’explique notamment par le fait que de nombreux éléments ont montré qu’il s’agissait de véritables opérations. « Le contentieux russe dure depuis 2010, implique les services secrets et le ministère russe des sports, et a attisé les tensions entre Moscou et les instances sportives perçues comme des instruments de domination occidentale. « On empêche, par des moyens pas très sportifs, nos athlètes d’atteindre les succès qu’ils méritent », lançait encore Vladimir Poutine en octobre ».
Deux JO sont concernés par cette décision. « Elle pourra toutefois faire son retour aux Jeux de Paris en 2024, contrairement à ce que réclamait l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui exigeait une suspension de quatre ans. Cette dernière s’est néanmoins dite « heureuse d’avoir remporté cette affaire qui fera date », selon son président, Witold Banka, à Montréal. A Tokyo (2021, Jeux d’été) et Pékin (2022, Jeux d’hiver), seuls pourront concourir, sous bannière neutre, les sportifs russes qui démontreront leur absence de recours au dopage. Le comité olympique russe s’est quant à lui déclaré satisfait que les sportifs russes ne soient pas bannis « collectivement » des Jeux olympiques. Il a en revanche jugé « inacceptable » la décision du TAS d’interdire au président Vladimir Poutine d’assister pour deux ans aux grandes compétitions internationales, selon les termes de son président, Stanislav Pozdniakov, lors d’une conférence de presse » raconte Le Monde.
La décision est d’ordre politique et vise à ne pas sanctionner les sportifs. Ainsi les athlètes russes pourront participer mais ce ne sera pas au bénéfice de leur pays. Un drôle de positionnement qui s’explique notamment par le fait que de nombreux éléments ont montré qu’il s’agissait de véritables opérations. « Le contentieux russe dure depuis 2010, implique les services secrets et le ministère russe des sports, et a attisé les tensions entre Moscou et les instances sportives perçues comme des instruments de domination occidentale. « On empêche, par des moyens pas très sportifs, nos athlètes d’atteindre les succès qu’ils méritent », lançait encore Vladimir Poutine en octobre ».