Le test ne sera pas remboursé. Ce n’est pas une sanction mais un avis médical qu’a donné la Haute Autorité de santé (HAS) sur les tests prédictifs du risque de récidive d’un cancer du sein. « Cependant, dans un rapport rendu public lundi 11 février, motivant cet « avis défavorable » au remboursement, la HAS recommande de prolonger « sous condition » le financement de soutien à l’innovation, qui permet actuellement leur prise en charge. Elle « reconnaît l’intérêt potentiel de ces tests comme outil d’aide à la décision thérapeutique », mais « juge indispensable de poursuivre la recherche clinique » » rapporte Le Monde.
La logique de cette décision vient donc du fait de la qualité de l’analyse clinique. « Dans la « très grande majorité des situations », les équipes soignantes disposent d’éléments suffisants pour décider de mettre en place ou pas une chimiothérapie adjuvante après l’opération, sans avoir recours à ce genre de test, juge la HAS. La HAS définit précisément la population des femmes (tumeur de 1 à 5 cm, sensible à l’hormonothérapie, sans ganglion envahi ou avec un micro-envahissement…) pour lesquelles ces tests génétiques seraient utiles. Ce qui équivaut à « 5 % à 10 % des quelque 40 000 cancers infiltrants localisés », relève M. Carbonneil. D’après différentes études, pour une femme sur cinq, voire une sur quatre, la décision de faire une chimiothérapie adjuvante diffère selon le test utilisé, note la HAS parmi ses critiques » rapporte le quotidien français.
A l’inverse, les professionnels de santé qui sont en faveur du remboursement estiment que la popularité de ces tests doit plaider en sa faveur. Ainsi, la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) estime que l’efficacité des tests justifie leur remboursement. Pour autant la décision de la HAS n’étant pas définitive, « la SFMPP se félicite que la HAS laisse l’accès des femmes à ces tests en préconisant de prolonger leur financement dans le cadre de l’innovation. »
La logique de cette décision vient donc du fait de la qualité de l’analyse clinique. « Dans la « très grande majorité des situations », les équipes soignantes disposent d’éléments suffisants pour décider de mettre en place ou pas une chimiothérapie adjuvante après l’opération, sans avoir recours à ce genre de test, juge la HAS. La HAS définit précisément la population des femmes (tumeur de 1 à 5 cm, sensible à l’hormonothérapie, sans ganglion envahi ou avec un micro-envahissement…) pour lesquelles ces tests génétiques seraient utiles. Ce qui équivaut à « 5 % à 10 % des quelque 40 000 cancers infiltrants localisés », relève M. Carbonneil. D’après différentes études, pour une femme sur cinq, voire une sur quatre, la décision de faire une chimiothérapie adjuvante diffère selon le test utilisé, note la HAS parmi ses critiques » rapporte le quotidien français.
A l’inverse, les professionnels de santé qui sont en faveur du remboursement estiment que la popularité de ces tests doit plaider en sa faveur. Ainsi, la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) estime que l’efficacité des tests justifie leur remboursement. Pour autant la décision de la HAS n’étant pas définitive, « la SFMPP se félicite que la HAS laisse l’accès des femmes à ces tests en préconisant de prolonger leur financement dans le cadre de l’innovation. »