La société a changé et l’évolution des liens sociaux a des conséquences économiques. Si cette observation est un lieu commun, le travail de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) est précieux pour évaluer la réalité. D’après une étude qui vient d’être publiée, le revenu disponible des ménages a baissé en moyenne de 440 euros entre 2008 et 2016. « Une perte qui avoisine les 160 euros pour les 5 % de foyers les plus modestes et 2 500 euros pour les 5 % les plus aisés. Comment ? Pourquoi ? L’enquête, intégrée au « Portrait social de la France » réalisé par l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee), esquisse des pistes, mais se garde bien de trancher » précise Le Monde qui souligne les grandes conclusions de ce travail.
Cette étude est intéressante parce qu’elle reste assez modeste dans son aspect analytique. Les auteurs reconnaissent ainsi que certains aspects restent mystérieux et que les réformes fiscales ou du marché du travail n’expliquent pas tout. « A elles seules, les mesures socio-fiscales auraient en effet grignoté de 500 euros en moyenne le revenu disponible des ménages. Le découpage est simple : la hausse des cotisations et contributions sociales ainsi que celle des impôts sur le revenu et le patrimoine ont coûté (en moyenne toujours) 750 euros, alors que la revalorisation des prestations familiales, des minima sociaux et des aides aux travailleurs pauvres en rapportait 250 » rapporte Le Monde. Avant de nuancer en notant que les selon les niveaux de vie, les tendances peuvent être contradictoires.
« Mais un autre phénomène a joué à plein : l’augmentation dans la population de la part des personnes seules et des familles monoparentales. Les ménages, plus éclatés, ont rapetissé, et leurs revenus avec. Un phénomène accentué par le vieillissement de la population. D’après l’OFCE, cet « effet démographie » a représenté une baisse de 400 euros du revenu moyen. Il semble que toutes les tranches de la population soient concernées, puisque les pertes de revenu touchent tous les vingtiles entre 1 % et 1,4 % » lit-on plus loin.
Cette étude est intéressante parce qu’elle reste assez modeste dans son aspect analytique. Les auteurs reconnaissent ainsi que certains aspects restent mystérieux et que les réformes fiscales ou du marché du travail n’expliquent pas tout. « A elles seules, les mesures socio-fiscales auraient en effet grignoté de 500 euros en moyenne le revenu disponible des ménages. Le découpage est simple : la hausse des cotisations et contributions sociales ainsi que celle des impôts sur le revenu et le patrimoine ont coûté (en moyenne toujours) 750 euros, alors que la revalorisation des prestations familiales, des minima sociaux et des aides aux travailleurs pauvres en rapportait 250 » rapporte Le Monde. Avant de nuancer en notant que les selon les niveaux de vie, les tendances peuvent être contradictoires.
« Mais un autre phénomène a joué à plein : l’augmentation dans la population de la part des personnes seules et des familles monoparentales. Les ménages, plus éclatés, ont rapetissé, et leurs revenus avec. Un phénomène accentué par le vieillissement de la population. D’après l’OFCE, cet « effet démographie » a représenté une baisse de 400 euros du revenu moyen. Il semble que toutes les tranches de la population soient concernées, puisque les pertes de revenu touchent tous les vingtiles entre 1 % et 1,4 % » lit-on plus loin.