Les institutions s’en sont émues puis plus rien. Au début de l’année, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a alerté sur la présence de substances nocives dans plusieurs marques de couches pour enfants. Le gouvernement avait réagi en demandant aux fabricants d’agir pour que les substances dangereuses soient limitées. Quelques mois plus tard, une association estime que la situation n’est pas assez clair et dépose un recours devant le Conseil d’Etat.
« L'Association pour la santé des enfants (anciennement Association des victimes de Lactalis) et trois parents exigent par une requête en référé de connaître "le nom des marques concernées, et le retrait/rappel des couches concernées en raison de leur risque pour la santé des enfants". Depuis l'alerte, "rien n'a été fait", condamne l'association, qui avait demandé à trois ministères de suspendre la vente des couches incriminées » rapporte La Tribune. Le président de l’association, qui est aussi porte-parole du parti Génération Ecologie, reproche aux autorités de ne pas avoir pris des mesures concrètes. « Quand il y a risque sanitaire, des mesures immédiates doivent être prises et il est de la responsabilité de l'Etat d'informer les parents des marques à éviter. Quand on sait que près de 7.000 couches sont portées par un enfant, il y a de quoi s'inquiéter » a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de désigner les marques qui ont été identifiées comme problématiques, les autorités l’excluent. Elles estiment que montrer du doigt une marque en particulier quand d’autres n’ont pas été analysées laisseraient penser que les fabricants non mentionnés sont meilleurs. « L'Anses avait été saisie en janvier 2017 par le gouvernement après un article du mensuel 60 millions de consommateurs. Les produits incriminés sont notamment deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), ainsi que certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), des dioxines et des furanes » rappelle La Tribune.
« L'Association pour la santé des enfants (anciennement Association des victimes de Lactalis) et trois parents exigent par une requête en référé de connaître "le nom des marques concernées, et le retrait/rappel des couches concernées en raison de leur risque pour la santé des enfants". Depuis l'alerte, "rien n'a été fait", condamne l'association, qui avait demandé à trois ministères de suspendre la vente des couches incriminées » rapporte La Tribune. Le président de l’association, qui est aussi porte-parole du parti Génération Ecologie, reproche aux autorités de ne pas avoir pris des mesures concrètes. « Quand il y a risque sanitaire, des mesures immédiates doivent être prises et il est de la responsabilité de l'Etat d'informer les parents des marques à éviter. Quand on sait que près de 7.000 couches sont portées par un enfant, il y a de quoi s'inquiéter » a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de désigner les marques qui ont été identifiées comme problématiques, les autorités l’excluent. Elles estiment que montrer du doigt une marque en particulier quand d’autres n’ont pas été analysées laisseraient penser que les fabricants non mentionnés sont meilleurs. « L'Anses avait été saisie en janvier 2017 par le gouvernement après un article du mensuel 60 millions de consommateurs. Les produits incriminés sont notamment deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), ainsi que certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), des dioxines et des furanes » rappelle La Tribune.