Une participation à 62% jugée historique et 16% des bureaux de votes dépouillés mettaient lundi matin Xiomara Castro en tête du scrutin présidentiel du Honduras. « Avec les votes de 16 % des bureaux de vote dépouillés, Xiomara Castro, épouse de l’ancien président Manuel Zelaya, renversé en 2009 par un coup d’Etat, obtient plus de 53 % des suffrages, tandis que son adversaire de droite, Nasry Asfura, n’obtient que 34 %. Le CNE a cependant insisté sur le caractère provisoire de ces résultats et a exhorté les candidats et les électeurs à attendre les résultats définitifs. La menace de fraudes et de troubles plane sur le scrutin et son dépouillement » rapporte l’Agence France presse.
Si l’alternance était confirmée ce serait un événement pour la région après douze années de pouvoir du parti de droite local, le Parti national (PN). « Sentant le vent tourner, le PN avait durci le ton de sa campagne, traitant la leader de Libre de « communiste » et vilipendant ses propositions de légalisation de l’avortement et du mariage homosexuel. En 2013, M. Hernandez avait battu d’une courte tête Mme Castro et était ensuite passé outre la Constitution pour se présenter pour un second mandat, en 2017. Sa douteuse réélection sur le fil face à la star de la télévision Salvador Nasralla avait déchaîné de violentes manifestations. De nouvelles émeutes ne feraient pas l’affaire de Washington, qui « veut éviter une répétition de [l’élection] de 2017 et une augmentation de la pression migratoire », estime Michael Shifter, président du think tank Dialogue interaméricain » ajoute l’agence de presse française.
Le taux de chomage a explosé entre 2019 et 2020, le pays est touché par un niveau de pauvreté record qui concerne près de la moitié de la population côtoie une violence rare et un taux de 37,6 meurtres par 100 000 habitants. Faisant de ce pays l’un des plus dangereux du monde à cause de sa criminalité.
Si l’alternance était confirmée ce serait un événement pour la région après douze années de pouvoir du parti de droite local, le Parti national (PN). « Sentant le vent tourner, le PN avait durci le ton de sa campagne, traitant la leader de Libre de « communiste » et vilipendant ses propositions de légalisation de l’avortement et du mariage homosexuel. En 2013, M. Hernandez avait battu d’une courte tête Mme Castro et était ensuite passé outre la Constitution pour se présenter pour un second mandat, en 2017. Sa douteuse réélection sur le fil face à la star de la télévision Salvador Nasralla avait déchaîné de violentes manifestations. De nouvelles émeutes ne feraient pas l’affaire de Washington, qui « veut éviter une répétition de [l’élection] de 2017 et une augmentation de la pression migratoire », estime Michael Shifter, président du think tank Dialogue interaméricain » ajoute l’agence de presse française.
Le taux de chomage a explosé entre 2019 et 2020, le pays est touché par un niveau de pauvreté record qui concerne près de la moitié de la population côtoie une violence rare et un taux de 37,6 meurtres par 100 000 habitants. Faisant de ce pays l’un des plus dangereux du monde à cause de sa criminalité.