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Le ton a changé, et c’est désormais un président russe qui parle de guerre qui s’est adressé à son pays dans un discours officiel. Mercredi 21 septembre, Vladimir Poutine a prononcé un discours officiel dans lequel il a appelé à la mobilisation de réservistes, parlé des capacités technologiques et nucléaires du pays et dénoncé une guerre de l’Occident contre la Russie.
Au tout début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le discours officiel parlait d’une opération spéciale, de lutte contre les « nazis » et quasiment de libération. Quelques mois plus tard, avec la résistance militaire de l’Ukraine soutenue par des milliards d’euros d’aides étrangères, l’approche a bien changé. Et cela confirme très fortement les analyses qui montraient que Moscou ne parvenait pas à atteindre ses objectifs.
« Si les rumeurs d’une mobilisation générale inquiétaient de nombreux Russes, Vladimir Poutine l’a assuré dans son discours : « Nous ne parlons que de mobilisation partielle. » Mais ce sont tout de même 300 000 réservistes qui sont concernés par cet ordre de mobilisation effectif dès mercredi, soit « 1,1 % des ressources mobilisables », selon le ministre russe de la Défense. Si l’armée russe, tout comme l’armée ukrainienne, verrouille les chiffres concernant ses forces militaires, cette addition pourrait plus que doubler la présence russe en Ukraine, les services de renseignement britanniques et américains ayant estimé, à la mi-juillet, à 230 000 le nombre de soldats engagés en Ukraine » analyse un article de L’Obs .
Difficile de réaliser ce que cet apport de réservistes va changer dans les rapports de force sur le terrain où les capacités matérielles jouent un rôle majeur. C’est en tout cas un signe clair que le bilan officiel de 5 937 morts côté russe depuis le début du conflit est largement sous-estimé.
« Outre cette mobilisation générale, Vladimir Poutine a également accusé l’Occident d’utiliser un « chantage nucléaire » contre la Russie, avant d’annoncer qu’il était lui-même prêt à utiliser l’arme nucléaire. « Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple », a-t-il prévenu « Je dis bien tous les moyens […] Ce n’est pas du bluff. » Un avertissement d’autant plus menaçant au lendemain de l’annonce de référendums dans les zones sous contrôle russe, alors que la doctrine militaire russe prévoit la possibilité de recourir à des frappes nucléaires si des territoires considérés comme russes par Moscou sont attaqués » appuie le magazine français.
Au tout début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le discours officiel parlait d’une opération spéciale, de lutte contre les « nazis » et quasiment de libération. Quelques mois plus tard, avec la résistance militaire de l’Ukraine soutenue par des milliards d’euros d’aides étrangères, l’approche a bien changé. Et cela confirme très fortement les analyses qui montraient que Moscou ne parvenait pas à atteindre ses objectifs.
« Si les rumeurs d’une mobilisation générale inquiétaient de nombreux Russes, Vladimir Poutine l’a assuré dans son discours : « Nous ne parlons que de mobilisation partielle. » Mais ce sont tout de même 300 000 réservistes qui sont concernés par cet ordre de mobilisation effectif dès mercredi, soit « 1,1 % des ressources mobilisables », selon le ministre russe de la Défense. Si l’armée russe, tout comme l’armée ukrainienne, verrouille les chiffres concernant ses forces militaires, cette addition pourrait plus que doubler la présence russe en Ukraine, les services de renseignement britanniques et américains ayant estimé, à la mi-juillet, à 230 000 le nombre de soldats engagés en Ukraine » analyse un article de L’Obs .
Difficile de réaliser ce que cet apport de réservistes va changer dans les rapports de force sur le terrain où les capacités matérielles jouent un rôle majeur. C’est en tout cas un signe clair que le bilan officiel de 5 937 morts côté russe depuis le début du conflit est largement sous-estimé.
« Outre cette mobilisation générale, Vladimir Poutine a également accusé l’Occident d’utiliser un « chantage nucléaire » contre la Russie, avant d’annoncer qu’il était lui-même prêt à utiliser l’arme nucléaire. « Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple », a-t-il prévenu « Je dis bien tous les moyens […] Ce n’est pas du bluff. » Un avertissement d’autant plus menaçant au lendemain de l’annonce de référendums dans les zones sous contrôle russe, alors que la doctrine militaire russe prévoit la possibilité de recourir à des frappes nucléaires si des territoires considérés comme russes par Moscou sont attaqués » appuie le magazine français.