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En une semaine, 60% des pharmaciens sont à sec de vaccins contre la grippe. Dans cette période de COvid-19 où le moindre symptôme devient un obstacle pour l’école, le travail et toute vie sociale, la ruée vers le vaccin contre la grippe a bien lieu. « Les pharmaciens de ville ont indiqué mardi 20 octobre être, pour 60% d'entre eux, en rupture de stock de vaccins contre la grippe après en avoir écoulé, en une semaine, plus de 5 millions, soit la moitié de ceux délivrés en 2019. «Les pharmaciens vont être à sec», a assuré Gilles Bonnefond, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) lors d'une conférence de presse, indiquant attendre «les 40% des vaccins qui restent encore à livrer». «Nous demandons à l'industrie d'accélérer la seconde livraison», a-t-il ajouté, «sinon 92% des pharmaciens seront en rupture avant la fin de la semaine» » rapporte Le Figaro.
Signe que l’appel à la vaccination générale a été entendu. Pour éviter que l’afflux en hôpital qui a lieu chaque année coïncide avec le Covid-19 et protéger les plus vulnérables. « Une floraison d'appels a été lancée en faveur de cette vaccination, notamment par l'Académie de médecine, les sociétés savantes de pédiatrie ou des députés de la majorité. Le but : éviter que des malades de la grippe ne s'ajoutent à ceux du Covid-19 et engorgent encore plus les hôpitaux. En plus de ce que les laboratoires devraient livrer aux pharmacies françaises (13 millions de vaccins contre 11 l'année dernière), l'État avait annoncé récupérer des doses supplémentaires sur le marché européen. « Entre 1 et 2 millions de doses qui arriveront sur le marché en décembre», selon USPO » ajoute le quotidien.
Si la pénurie se précise, des questions de hiérarchie des priorités vont se poser. « Je m'étonne aujourd'hui d'entendre que des entreprises comme des assureurs, des collectivités, ont des vaccins et se font vacciner par leur infirmière d'établissement ou par le médecin du travail. Je croyais qu'on avait dit qu'il fallait réserver cette année les vaccins aux personnes prioritaires, ceux qui avaient un bon (de prise en charge de l'Assurance maladie, NDLR)?», interppelle le président de l’USPO.
Signe que l’appel à la vaccination générale a été entendu. Pour éviter que l’afflux en hôpital qui a lieu chaque année coïncide avec le Covid-19 et protéger les plus vulnérables. « Une floraison d'appels a été lancée en faveur de cette vaccination, notamment par l'Académie de médecine, les sociétés savantes de pédiatrie ou des députés de la majorité. Le but : éviter que des malades de la grippe ne s'ajoutent à ceux du Covid-19 et engorgent encore plus les hôpitaux. En plus de ce que les laboratoires devraient livrer aux pharmacies françaises (13 millions de vaccins contre 11 l'année dernière), l'État avait annoncé récupérer des doses supplémentaires sur le marché européen. « Entre 1 et 2 millions de doses qui arriveront sur le marché en décembre», selon USPO » ajoute le quotidien.
Si la pénurie se précise, des questions de hiérarchie des priorités vont se poser. « Je m'étonne aujourd'hui d'entendre que des entreprises comme des assureurs, des collectivités, ont des vaccins et se font vacciner par leur infirmière d'établissement ou par le médecin du travail. Je croyais qu'on avait dit qu'il fallait réserver cette année les vaccins aux personnes prioritaires, ceux qui avaient un bon (de prise en charge de l'Assurance maladie, NDLR)?», interppelle le président de l’USPO.