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On croit rêver. L’Egypte, le pays qui est sensé avoir tourné la page de l’islamisme cumule les tares. Non content d’avoir réprimé de façon arbitraire les représentants politiques islamistes du pays, le pays semble vouloir rassurer sa population par des coups d’éclats répressifs ridicules. Ainsi, une actrice égyptienne fait les frais de cette hypocrisie d’Etat et doit comparaitre le 12 janvier devant la justice égyptienne pour « incitation à la débauche ». Son tort ? S’être présentée à la clôture du Festival international du film du Caire dans une robe noire avec body moulant et transparente au niveau des jambes. Une robe plus ridicule qu’obscène soit dit en passant.
« Un avocat égyptien, Amrou Abdessalam, a déposé plainte devant un tribunal du Caire, accusant l’actrice « d’incitation à la débauche », un délit passible de cinq ans d’emprisonnement, selon un responsable judiciaire. Une seconde plainte a été déposée auprès du procureur général par l’avocat Samir Sabri, coutumier des procès en morale contre des célébrités, des hommes politiques et des religieux » rapporte Le Monde. Sur Facebook, l’actrice a fait amende honorable : « Je tiens à redire mon attachement aux valeurs et mœurs dans lesquelles nous avons été élevés dans la société égyptienne », en vain.
« Cette croisade moralisatrice pourrait prêter à sourire si la justice égyptienne ne s’était illustrée, ces dernières années, par son intransigeance en matière de respect des bonnes mœurs et de l’image du pays. En décembre 2017, la chanteuse Shyma, 21 ans, a été condamnée à deux ans de prison pour « incitation à la débauche » après son apparition dans un vidéoclip incluant des scènes de danse orientale sensuelle. En février, la chanteuse à succès Sherine Abdel Wahab a été, à son tour, condamnée à six mois de prison pour avoir dénigré le Nil en plaisantant sur la qualité de son eau lors d’un concert » commente très justement Le Monde.
« Un avocat égyptien, Amrou Abdessalam, a déposé plainte devant un tribunal du Caire, accusant l’actrice « d’incitation à la débauche », un délit passible de cinq ans d’emprisonnement, selon un responsable judiciaire. Une seconde plainte a été déposée auprès du procureur général par l’avocat Samir Sabri, coutumier des procès en morale contre des célébrités, des hommes politiques et des religieux » rapporte Le Monde. Sur Facebook, l’actrice a fait amende honorable : « Je tiens à redire mon attachement aux valeurs et mœurs dans lesquelles nous avons été élevés dans la société égyptienne », en vain.
« Cette croisade moralisatrice pourrait prêter à sourire si la justice égyptienne ne s’était illustrée, ces dernières années, par son intransigeance en matière de respect des bonnes mœurs et de l’image du pays. En décembre 2017, la chanteuse Shyma, 21 ans, a été condamnée à deux ans de prison pour « incitation à la débauche » après son apparition dans un vidéoclip incluant des scènes de danse orientale sensuelle. En février, la chanteuse à succès Sherine Abdel Wahab a été, à son tour, condamnée à six mois de prison pour avoir dénigré le Nil en plaisantant sur la qualité de son eau lors d’un concert » commente très justement Le Monde.