Gadget, pas gadget ? Dans tous les cas, il semblerait que la lutte contre le viol inspire chercheurs et inventeurs. Aujourd’hui, ce sont quatre étudiants américains qui sont en train de mettre au point un nouveau produit anti-viol. Ce dernier serait en effet capable de détecter des substances illicites. Oui, mais encore ? Le GHB par exemple, tristement surnommé la drogue des violeurs. Cette substance inodore et incolore est connue pour être versée dans un verre. Droguée, la victime ne peut plus se défendre, elle est à la merci de son agresseur. Le vernis est également sensé réagir au contact de molécules comme l’alprazolam (le Xanax), un anxiolytique, ou le flunitrazepam (le Rohypnol), un hypnotique de la famille des Benzodiazépines.
L’idée des jeunes Américains est simple comme bonjour : il suffit de plonger son index dans sa boisson, et de regarder ce qui se passe : si le vernis entre en contact avec certains des psychotropes cités plus haut, il change immédiatement de couleur. Les chimistes de l’Université de Caroline du Nord, aux États-Unis, ont appelé leur prototype Undercover Colors. Ils se veulent avant tout militants. Ils parlent en effet de leur concept, comme « la première entreprise de mode qui donne le pouvoir aux femmes pour empêcher les agressions sexuelles ». Sur leur page Facebook, ils vont plus loin : « Nous voulons faire passer la peur du camp des victimes à celui des agresseurs ». L’histoire ne dit pas si ce sont des garçons ou des filles…
En revanche, dans un entretien au site Higher Education, un des étudiant en chimie, Ankesh Madan, a expliqué que chaque chercheur connaît une femme qui a été agressée sexuellement. Pour les jeunes scientifiques, ce vernis est une solution préventive. Mieux qu’une bombe lacrymo, c’est un produit de beauté que beaucoup de femmes ont l'habitude d'utiliser. Deux en un, donc. Il faut savoir qu’aux États-Unis, dans 25% des agressions sexuelles commises sur les femmes, la drogue est impliquée. Vous avez un doute sur le vernis à ongles préventif ? Il y a aussi le soutien-gorge électrifié, le préservatif féminin porc-épique, ou les sous-vêtements indéchirables… Mais il n'y a pas de violeurs à chaque coin de rue non plus.
L’idée des jeunes Américains est simple comme bonjour : il suffit de plonger son index dans sa boisson, et de regarder ce qui se passe : si le vernis entre en contact avec certains des psychotropes cités plus haut, il change immédiatement de couleur. Les chimistes de l’Université de Caroline du Nord, aux États-Unis, ont appelé leur prototype Undercover Colors. Ils se veulent avant tout militants. Ils parlent en effet de leur concept, comme « la première entreprise de mode qui donne le pouvoir aux femmes pour empêcher les agressions sexuelles ». Sur leur page Facebook, ils vont plus loin : « Nous voulons faire passer la peur du camp des victimes à celui des agresseurs ». L’histoire ne dit pas si ce sont des garçons ou des filles…
En revanche, dans un entretien au site Higher Education, un des étudiant en chimie, Ankesh Madan, a expliqué que chaque chercheur connaît une femme qui a été agressée sexuellement. Pour les jeunes scientifiques, ce vernis est une solution préventive. Mieux qu’une bombe lacrymo, c’est un produit de beauté que beaucoup de femmes ont l'habitude d'utiliser. Deux en un, donc. Il faut savoir qu’aux États-Unis, dans 25% des agressions sexuelles commises sur les femmes, la drogue est impliquée. Vous avez un doute sur le vernis à ongles préventif ? Il y a aussi le soutien-gorge électrifié, le préservatif féminin porc-épique, ou les sous-vêtements indéchirables… Mais il n'y a pas de violeurs à chaque coin de rue non plus.