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S’il y a des cons partout, ça n’a pas toujours la même incidence. Ainsi, un mauvais généraliste n’est certainement pas vécu de la même manière qu’un mauvais gynéco. Et si c’est un lieu commun de le dire, il faut tout de même souligner la réalité et l’importance des violences gynécologiques. « Si je vous fais mal c’est que vous êtes trop grosse », est une des phrases que relève le Haut conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE). Avec des témoignages très nombreux, le HCE explique qu’il ne s’agit pas cas isolés.
« L'institution y appelle à une "prise de conscience des pouvoirs publics", proposant 26 recommandations pour "prévenir (ces actes), faciliter leur signalement et leur condamnation", avec en premier lieu la réalisation d'une enquête de santé publique sur la question. Le rapport fait état de 6 types de faits récurrents : la non prise en compte de la gêne d'une patiente ; les jugements sur la sexualité, le poids ou le désir d'enfant ; les injures sexistes ; les actes exercés sans consentement ; le refus d'actes et les violences sexuelles ». rapporte RTL. Evidemment, ces aspects ne peuvent pas être mis au même niveau les uns des autres. Certains étant des actes médicaux contestés alors que d’autres sont de l’ordre de l’agression. C’est justement ce qui est délicat avec la gynécologie.
Ainsi, les femmes sont très nombreuses à se plaindre du recours sans leur consentement à l’épisiotomie. Et si c’est un point très discuté dans le monde médical – un accouchement sur cinq est accompagné d’une épisiotomie – on est ici dans un cadre d’intervention d’urgence lors de l’accouchement.
Pour ce qui est des autres domaines de la gynécologie, le rapport critique une tendance générale qu’il juge problématique et estime qu’il faudrait inclure ces paramètres dans le cursus universitaires des gynécologues : « La formation est centrée sur la technique au détriment de la relation humaine, et l'obligation légale d'une formation sur les violences sexistes reste insuffisamment déployée", dénonce-t-il, appelant particulièrement à l'étude de "la bientraitance et du consentement. »
« L'institution y appelle à une "prise de conscience des pouvoirs publics", proposant 26 recommandations pour "prévenir (ces actes), faciliter leur signalement et leur condamnation", avec en premier lieu la réalisation d'une enquête de santé publique sur la question. Le rapport fait état de 6 types de faits récurrents : la non prise en compte de la gêne d'une patiente ; les jugements sur la sexualité, le poids ou le désir d'enfant ; les injures sexistes ; les actes exercés sans consentement ; le refus d'actes et les violences sexuelles ». rapporte RTL. Evidemment, ces aspects ne peuvent pas être mis au même niveau les uns des autres. Certains étant des actes médicaux contestés alors que d’autres sont de l’ordre de l’agression. C’est justement ce qui est délicat avec la gynécologie.
Ainsi, les femmes sont très nombreuses à se plaindre du recours sans leur consentement à l’épisiotomie. Et si c’est un point très discuté dans le monde médical – un accouchement sur cinq est accompagné d’une épisiotomie – on est ici dans un cadre d’intervention d’urgence lors de l’accouchement.
Pour ce qui est des autres domaines de la gynécologie, le rapport critique une tendance générale qu’il juge problématique et estime qu’il faudrait inclure ces paramètres dans le cursus universitaires des gynécologues : « La formation est centrée sur la technique au détriment de la relation humaine, et l'obligation légale d'une formation sur les violences sexistes reste insuffisamment déployée", dénonce-t-il, appelant particulièrement à l'étude de "la bientraitance et du consentement. »