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En temps réel et de façon très faible, un programme a démontré sa capacité à détecter des tumeurs au cerveau. Une étude publiée début janvier dans la revue Nature Medecine souligne le potentiel de cette technologie.
En moins de 2min30, le programme a pu déterminer si des cellules étaient cancéreuses ou non quand une analyse classique nécessite dix fois plus de temps. Abusivement appelée intelligence artificielle – comme la plupart des algorithmes d’analyse de données – le programme est constitué de la pointe de l’imagerie au laser et l’analyse de 2,5 millions d’images de biopsies. Outre la détection de cellules cancéreuses, l’algorithme est capable de déterminer le type de cancer dont il s’agit parmi dix catégories délimitées.
Les résultats sont d’autant plus prometteurs que l’étude assure que là où l’observation humaine s’est trompée, la machine est plus souvent parvenue à poser le bon diagnostic. Sur un échantillon de 278 personnes malades, le programme a vu juste pour 94,6% des cas contre 93,9% pour le diagnostic traditionnel. « En neurochirurgie et dans beaucoup d’autres domaines de la chirurgie des cancers, la détection et le diagnostic des tumeurs pendant l’opération sont essentiels pour effectuer le geste chirurgical le plus approprié. De façon étonnante, dans tous les cas où les pathologistes se sont trompés, notre algorithme a vu juste, et dans tous les cas où l’algorithme s’est trompé, les pathologistes ont vu juste », explique le neurochirurgien américain qui a participé à l’étude, cité par Le Figaro.
En parlant d’IA, les chercheurs savent que leur découverte fera plus parler d’elle. Mais soulignent abondamment qu’il ne s’agit évidemment pas de remplacer les médecins. Une fois de plus on observe que ces technologies de traitement de données et d’analyse sont des formidables outils pour rendre opérationnel et partager l’expérience des spécialistes. Mais surtout faire profiter des connaissances de pointe à des zones où les compétences humaines sont moins accessibles.
En moins de 2min30, le programme a pu déterminer si des cellules étaient cancéreuses ou non quand une analyse classique nécessite dix fois plus de temps. Abusivement appelée intelligence artificielle – comme la plupart des algorithmes d’analyse de données – le programme est constitué de la pointe de l’imagerie au laser et l’analyse de 2,5 millions d’images de biopsies. Outre la détection de cellules cancéreuses, l’algorithme est capable de déterminer le type de cancer dont il s’agit parmi dix catégories délimitées.
Les résultats sont d’autant plus prometteurs que l’étude assure que là où l’observation humaine s’est trompée, la machine est plus souvent parvenue à poser le bon diagnostic. Sur un échantillon de 278 personnes malades, le programme a vu juste pour 94,6% des cas contre 93,9% pour le diagnostic traditionnel. « En neurochirurgie et dans beaucoup d’autres domaines de la chirurgie des cancers, la détection et le diagnostic des tumeurs pendant l’opération sont essentiels pour effectuer le geste chirurgical le plus approprié. De façon étonnante, dans tous les cas où les pathologistes se sont trompés, notre algorithme a vu juste, et dans tous les cas où l’algorithme s’est trompé, les pathologistes ont vu juste », explique le neurochirurgien américain qui a participé à l’étude, cité par Le Figaro.
En parlant d’IA, les chercheurs savent que leur découverte fera plus parler d’elle. Mais soulignent abondamment qu’il ne s’agit évidemment pas de remplacer les médecins. Une fois de plus on observe que ces technologies de traitement de données et d’analyse sont des formidables outils pour rendre opérationnel et partager l’expérience des spécialistes. Mais surtout faire profiter des connaissances de pointe à des zones où les compétences humaines sont moins accessibles.