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Le Wall Street Journal n’est pas un tabloïd et c’est ce qui rend l’information intéressante. D’après le journal américain, un autre titre de presse du pays a payé 200 000 dollars pour obtenir des textos compromettant concernant le patron d’Amazon, Jeff Bezos. « Le National Enquirer, un hebdomadaire américain à scandales, avait publié fin janvier des textos passionnés échangés entre Jeff Bezos et Lauren Sanchez, une ancienne présentatrice télé avec qui il entretenait une relation extra-conjugale. Au début de l'année, le multi-milliardaire avait annoncé qu'il divorçait de sa femme, MacKenzie, après vingt-cinq ans de mariage. En février, le richissime patron d'Amazon et propriétaire du Washington Post avait accusé l'éditeur du National Enquirer, tabloïd réputé proche de Donald Trump, de tenter de le faire chanter en le menaçant de publier des clichés intimes » contextualisé Le Huffington Post qui a relayé l’information du WSJ.
Le fait qu’un journal, de surplus soutien assumé de Donald Trump, soit prêt à dépenser une telle somme pour des textos au contenu personnel, voire graveleux tend à consolider la manipulation politique. « Selon le Wall Street Journal, qui cite des personnes impliquées dans cette affaire, Michael Sanchez aurait vendu ces textos. Ce dernier, qui est par ailleurs un supporteur de Donald Trump, a refusé de s'exprimer au sujet de cette vente qu'il a qualifiée de "vieille rumeur". L'enquêteur chargé par Jeff Bezos d'identifier les sources du National Enquirer, Gavin de Becker, avait affirmé en février dans un entretien au site Daily Beast que "de sérieuses pistes désignaient des mobiles politiques" » continue le Huff Post qui rappelle que Bezos est l’actionnaire du Washington Post, bête noir de la Maison blanche. S’il y a encore beaucoup de zones d’ombre à éclairer dans cette histoire, la piste de la guerre de milliardaires par médias interposés mérite en tout cas qu’on s’y intéresse.
Le fait qu’un journal, de surplus soutien assumé de Donald Trump, soit prêt à dépenser une telle somme pour des textos au contenu personnel, voire graveleux tend à consolider la manipulation politique. « Selon le Wall Street Journal, qui cite des personnes impliquées dans cette affaire, Michael Sanchez aurait vendu ces textos. Ce dernier, qui est par ailleurs un supporteur de Donald Trump, a refusé de s'exprimer au sujet de cette vente qu'il a qualifiée de "vieille rumeur". L'enquêteur chargé par Jeff Bezos d'identifier les sources du National Enquirer, Gavin de Becker, avait affirmé en février dans un entretien au site Daily Beast que "de sérieuses pistes désignaient des mobiles politiques" » continue le Huff Post qui rappelle que Bezos est l’actionnaire du Washington Post, bête noir de la Maison blanche. S’il y a encore beaucoup de zones d’ombre à éclairer dans cette histoire, la piste de la guerre de milliardaires par médias interposés mérite en tout cas qu’on s’y intéresse.