Une nouvelle hausse du prix du tabac
© Pixabay
Lors d’une session décisive le jeudi 21 novembre, les sénateurs ont approuvé des augmentations fiscales sur plusieurs produits jugés à risque pour la santé ou responsables de comportements addictifs. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, avec une volonté affichée de générer des recettes supplémentaires tout en orientant les comportements des consommateurs.
Le tabac figure au premier rang des cibles. Dès 2025, le prix moyen d’un paquet de cigarettes atteindra 12,70 euros, contre 12,30 euros aujourd’hui. Cette hausse, initialement prévue pour 2027, vise à accélérer la réduction du tabagisme, notamment chez les jeunes, dont la consommation quotidienne a chuté ces dernières années. Portée par la sénatrice Élisabeth Doineau, cette mesure vise à réduire la consommation de tabac, particulièrement chez les jeunes. En témoignent les résultats encourageants des dernières années : la prévalence du tabagisme quotidien chez les lycéens est passée de 30,8% en 2011 à 6,2% en 2022. Pour les sénateurs, cette fiscalité devrait rapporter 200 millions d’euros à l’État dès 2025, une somme destinée à compenser les coûts annuels liés au tabac, estimés entre 1,7 et 4,6 milliards d’euros.
Le Sénat s’attaque également aux sachets de nicotine, connus sous le nom de "pouches". Ces produits, prisés par les jeunes pour leur discrétion, feront l’objet d’une taxe initiale de 22 euros par kilo, avec des augmentations progressives jusqu’en 2027. Cependant, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, réclame une interdiction pure et simple de ces produits, qu’elle considère comme "dangereux pour la santé publique" selon Les Échos. Malgré les controverses, le Sénat défend ces mesures comme des outils essentiels pour réduire les méfaits de la nicotine.
Le tabac figure au premier rang des cibles. Dès 2025, le prix moyen d’un paquet de cigarettes atteindra 12,70 euros, contre 12,30 euros aujourd’hui. Cette hausse, initialement prévue pour 2027, vise à accélérer la réduction du tabagisme, notamment chez les jeunes, dont la consommation quotidienne a chuté ces dernières années. Portée par la sénatrice Élisabeth Doineau, cette mesure vise à réduire la consommation de tabac, particulièrement chez les jeunes. En témoignent les résultats encourageants des dernières années : la prévalence du tabagisme quotidien chez les lycéens est passée de 30,8% en 2011 à 6,2% en 2022. Pour les sénateurs, cette fiscalité devrait rapporter 200 millions d’euros à l’État dès 2025, une somme destinée à compenser les coûts annuels liés au tabac, estimés entre 1,7 et 4,6 milliards d’euros.
Le Sénat s’attaque également aux sachets de nicotine, connus sous le nom de "pouches". Ces produits, prisés par les jeunes pour leur discrétion, feront l’objet d’une taxe initiale de 22 euros par kilo, avec des augmentations progressives jusqu’en 2027. Cependant, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, réclame une interdiction pure et simple de ces produits, qu’elle considère comme "dangereux pour la santé publique" selon Les Échos. Malgré les controverses, le Sénat défend ces mesures comme des outils essentiels pour réduire les méfaits de la nicotine.
Sucre et jeux d'argent : vers des comportements plus responsables
Outre le tabac, les sénateurs se sont attaqués aux boissons sucrées, adoptant des taxes progressives selon leur taux de sucre. Les produits les plus sucrés verront leur prix augmenter jusqu’à 35 centimes par litre, bien au-delà des 28 centimes votés par l’Assemblée nationale. Cette fiscalité vise à décourager la consommation excessive de sucre, responsable de nombreux problèmes de santé publique, tels que l’obésité et le diabète. Les boissons édulcorées ne sont pas épargnées, ce qui reflète une volonté globale de lutter contre les effets néfastes de ces produits sur la santé.
Les jeux d’argent, eux, subiront une taxation accrue visant les loteries, les casinos et les paris sportifs, à l’exception des paris hippiques. Ces nouvelles recettes contribueront à réduire le déficit prévu de la Sécurité sociale, le faisant passer de 16 à 15 milliards d’euros en 2025.
Les jeux d’argent, eux, subiront une taxation accrue visant les loteries, les casinos et les paris sportifs, à l’exception des paris hippiques. Ces nouvelles recettes contribueront à réduire le déficit prévu de la Sécurité sociale, le faisant passer de 16 à 15 milliards d’euros en 2025.