Sylvie Testud
Comme tout le monde le sait, dans la vraie vie, Sylvie Testud est actrice. Elle connaît donc parfaitement le milieu du cinéma et livre dans ce dernier roman, publié en Janvier dernier chez Fayard, une fable drôle, sensible et assez hilarante : les aventures, sans doute inspirées de faits réels, d’une jeune actrice et scénariste, Sibylle, mère de deux petits enfants.
Elle écrit un scénario pour des producteurs irascibles, Gundrund et Blaise. Ils la roulent littéralement dans la farine. Surtout, ils la mettent tant à mal avec des retours incessants sur son scénario, qu’elle n’est pas loin de craquer. Leur spécialité est de lui faire réécrire, « le début, le milieu et la fin de l’histoire », environ une fois par semaine.
Résultat, les péripéties de Sibylle sont grinçantes et légères à la fois. C’est hystérique et bourré d’humour. Comme l’auteur, Sylvie Testud, Sibylle est comédienne, scénariste et réalisatrice, mais elle a la larme facile, et fait un peu trop confiance aux gens. Un peu naïve, elle aimerait qu’il y ait toujours une happy end.
Malheureusement, l’écriture et la réalisation de son propre long-métrage vont tourner à la catastrophe. Les producteurs sont pervers, versatiles et à moitié fous, une vraie caricature comme on les aime. Ils ne sont jamais contents et les navettes entre eux et Sibylle, la mettent au tapis. Les actrices se rebellent, les agents sont dingues et les financiers ne mettent pas un sous dans son film.
Son projet ne cesse de capoter, avant d’être rattrapé in extremis par Gundrund et Blaise. Le compagnon de Sibylle, le père de ses enfants assiste à tous ces revirements, consterné. Il est salarié aux 35 heures et jette un regard relativement moqueur, mais surtout las, sur ces rebondissements.
Sylvie Testud sait de quoi elle parle. Mais elle a aussi un ton qu'elle confirme aujourd'hui, et qu'elle avait déjà dans ses précédents romans. Elle aborde le monde du cinéma avec une autodérision toute rafraîchissante, et dans ce métier qui rentre, elle nous montre l’envers du décor, pas toujours aussi glam que la montée des marches à Cannes.
C’est le métier qui rentre, Sylvie Testud, Fayard
Elle écrit un scénario pour des producteurs irascibles, Gundrund et Blaise. Ils la roulent littéralement dans la farine. Surtout, ils la mettent tant à mal avec des retours incessants sur son scénario, qu’elle n’est pas loin de craquer. Leur spécialité est de lui faire réécrire, « le début, le milieu et la fin de l’histoire », environ une fois par semaine.
Résultat, les péripéties de Sibylle sont grinçantes et légères à la fois. C’est hystérique et bourré d’humour. Comme l’auteur, Sylvie Testud, Sibylle est comédienne, scénariste et réalisatrice, mais elle a la larme facile, et fait un peu trop confiance aux gens. Un peu naïve, elle aimerait qu’il y ait toujours une happy end.
Malheureusement, l’écriture et la réalisation de son propre long-métrage vont tourner à la catastrophe. Les producteurs sont pervers, versatiles et à moitié fous, une vraie caricature comme on les aime. Ils ne sont jamais contents et les navettes entre eux et Sibylle, la mettent au tapis. Les actrices se rebellent, les agents sont dingues et les financiers ne mettent pas un sous dans son film.
Son projet ne cesse de capoter, avant d’être rattrapé in extremis par Gundrund et Blaise. Le compagnon de Sibylle, le père de ses enfants assiste à tous ces revirements, consterné. Il est salarié aux 35 heures et jette un regard relativement moqueur, mais surtout las, sur ces rebondissements.
Sylvie Testud sait de quoi elle parle. Mais elle a aussi un ton qu'elle confirme aujourd'hui, et qu'elle avait déjà dans ses précédents romans. Elle aborde le monde du cinéma avec une autodérision toute rafraîchissante, et dans ce métier qui rentre, elle nous montre l’envers du décor, pas toujours aussi glam que la montée des marches à Cannes.
C’est le métier qui rentre, Sylvie Testud, Fayard