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La rémunération minimale qui avait été annoncé comme acquise pour les artistes il y a plus de cinq ans vient d’être l’objet d’un accord dans le secteur de la musique. « L’accord de principe était en théorie garanti par la loi depuis juillet 2016 : une rémunération minimale devait être fixée pour les artistes-interprètes au titre du streaming musical. Mais les producteurs de musique, les artistes et les syndicats se sont entre-déchirés pendant des années sur ce sujet. L’effet gong – la date limite fixée avant le 13 mai pour trouver un accord – a contraint les différentes parties à s’entendre sous l’égide du médiateur de la musique, Jean-Philippe Mochon, à qui la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, avait confié ce dossier » explique Le Monde .
Le texte signé assure que les artistes qui sont mis en avant sur un album doivent toucher un taux de droits supérieurs à 10%, fixe un minimum des avances du producteur à un artiste et prévoit une évolution du taux de rémunération en cas de succès. « Les musiciens rémunérés au cachet percevront quant à eux une somme forfaitaire au titre du streaming (plus de 100 euros par musicien pour un album) et un bonus avec des rémunérations supplémentaires à partir du demi-single d’or, soit 7,5 millions d’écoutes. Par ailleurs, les signataires s’engagent à soutenir tous les producteurs, même les plus fragiles, dans le cadre d’un dispositif de solidarité professionnelle cofinancé par l’Etat. Le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) se réjouit de « cet accord historique », qui permet d’adapter « les relations entre artistes-interprètes et producteurs aux nouveaux usages de consommation de la musique »,tout en « respectant le modèle économique » de toutes les entreprises de la musique, « quelles que soient leur taille et leur capacité à produire et développer des artistes-interprètes en France » » ajoute le quotidien français.
C’est un pas important pour l’équilibre de ce secteur qui a été révolutionné par les nouvelles pratiques.
Le texte signé assure que les artistes qui sont mis en avant sur un album doivent toucher un taux de droits supérieurs à 10%, fixe un minimum des avances du producteur à un artiste et prévoit une évolution du taux de rémunération en cas de succès. « Les musiciens rémunérés au cachet percevront quant à eux une somme forfaitaire au titre du streaming (plus de 100 euros par musicien pour un album) et un bonus avec des rémunérations supplémentaires à partir du demi-single d’or, soit 7,5 millions d’écoutes. Par ailleurs, les signataires s’engagent à soutenir tous les producteurs, même les plus fragiles, dans le cadre d’un dispositif de solidarité professionnelle cofinancé par l’Etat. Le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) se réjouit de « cet accord historique », qui permet d’adapter « les relations entre artistes-interprètes et producteurs aux nouveaux usages de consommation de la musique »,tout en « respectant le modèle économique » de toutes les entreprises de la musique, « quelles que soient leur taille et leur capacité à produire et développer des artistes-interprètes en France » » ajoute le quotidien français.
C’est un pas important pour l’équilibre de ce secteur qui a été révolutionné par les nouvelles pratiques.