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Couper la Russie du reste du monde aura des conséquences. Pour de nombreuses entreprises mais aussi des secteurs entiers dans lesquels le pays est une très grande puissance. Le programme de la Station spatiale internationale (ISS) est un des rares dossiers dans lesquels le pays collabore en multilatérale et propose son soutien pour des aspects stratégiques. A tel point que les hypothèses les plus alarmistes sont nées sur la possibilité pour le pays de saboter un projet qui a couté des milliards d’euros. « Dans la pire des situations, Poutine pourrait ordonner aux cosmonautes russes à bord de l'ISS de l'évacuer, puis d'allumer les moteurs du Progress en accélérant très fortement avec un biais pour l'amener sur une orbite aussi basse que possible jusqu'à un stade où il ne serait plus possible de la remonter. Parmi les autres possibilités, celle de générer un très fort couple de façon à la faire tournoyer sur elle-même de façon irrattrapable. Dans les deux cas, la Nasa ne pourrait rien faire. Elle a bien démontré la faisabilité théorique de remonter l'orbite de la Station à l'aide d'un cargo Cygnus sauf qu'ils ne sont d'aucune utilité pour ce type de manœuvre car les ports sur lesquels s'amarrent les Cygnus ne sont pas alignés dans le bon sens. C'est d'ailleurs pour cela que l'ATV de l’Agence spatiale européenne s'amarrait au même endroit que les cargos Progress russes pour remonter l'orbite de la Station » explique Futura Sciences.
Le site spécialisé s’est penché sur le sujet pour évaluer la possibilité de voir Moscou utiliser son rôle dans le programme spatial pour répondre aux sanctions financières. S’il apparait clair que la coopération dans ce domaine, comme dans tous les autres, est largement compromise par la situation en Ukraine, le front spatial qui impliquerait une confrontation directe est tout autant périlleux – et donc improbable – que les autres.
Le site spécialisé s’est penché sur le sujet pour évaluer la possibilité de voir Moscou utiliser son rôle dans le programme spatial pour répondre aux sanctions financières. S’il apparait clair que la coopération dans ce domaine, comme dans tous les autres, est largement compromise par la situation en Ukraine, le front spatial qui impliquerait une confrontation directe est tout autant périlleux – et donc improbable – que les autres.