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Il y a les précurseurs, et il y a les suiveurs. En 2011, Phoebe Philo, la cérébrale tête pensante de la marque Céline, vient saluer à la fin de son défilé, des Stan Smith aux pieds. Ça n’a l’air de rien comme cela, mais le monde de la mode devient fou. Dans les années 80, cette basket créée par Adidas, courait les rues, et personne ne se retournait sur elle. Et puis, visionnaire, Phoebe est arrivée. Adidas, la marque aux trois bandes, a alors savamment organisé la disparition de la Stan Smith… jusqu’à sa réapparition programmée.
En 2011, alors que Phoebe Philo, réputée pour son style sobre et zéro faute, parade avec ses Stan Smith, Adidas décide d'arrêter sa production. Pour le monde de la mode, c’est le coup de grâce. Selon Adidas, cette basket ne se vend qu’en France. Son but, inavoué, est donc de cultiver la rareté. Et cette stratégie, n’est autre qu’un très brillant plan marketing orchestré par la marque. Il sera abondamment relayé, sur et par les réseaux sociaux.
En 2011, effet Phoebe, tout le monde veut des Stan Smith. Mais elles sont de plus en plus rares, et les derniers stocks fondent. On en trouve encore quelques paires sur Internet, dans des pointures improbables et pas dans la couleur souhaitée : le blanc immaculé, avec le sigle Stan Smith en vert pomme à l’arrière. S’il vous plaît, sinon rien.
Adidas a créé le manque, et les fans s’énervent. Pas très longtemps : en mai 2013, un tweet annonce son retour pour l’année suivante. Sur Internet, le buzz prend, et effectivement, en janvier dernier, comme par enchantement, la mythique Stan Smith revient, identique à la Adidas Originals.
Avant de devenir cette chaussure adulée, cette basket a une histoire : la première paire a été fabriquée en 1963 en Alsace. C’est le joueur de tennis californien, Stanley Roger Smith, vainqueur de Wimbledon en 1972, contre le Roumain Llie Nastase, qui lui donne ses lettres de noblesse, et son nom. Si Stan Smith est depuis longtemps tombé dans les oubliettes du sport, la tennis à son effigie, rigide, mixte, et en cuir blanc, s'est écoulée à 70 millions d’exemplaires à travers le monde !
Que les folles de mode se rassurent. Aujourd’hui, elles peuvent donc acheter à nouveau ces baskets cultes, confortables et chic, le postulat anti show-off. On ne dira pas que ça fait un peu réchauffé… Les fans de la première heure, la portaient dans les années 70 et 80. Les branchés d’aujourd’hui qui se l’arrachent, n’étaient sans doute pas nés.
Alors, effet de mode la Stan Smith ? Certainement un peu, mais elle reste cette tennis indémodable, intemporelle, symbole de réassurance, d’authenticité et de sens, des valeurs sobres et zéro faute, comme les aime Phoebe.
En 2011, alors que Phoebe Philo, réputée pour son style sobre et zéro faute, parade avec ses Stan Smith, Adidas décide d'arrêter sa production. Pour le monde de la mode, c’est le coup de grâce. Selon Adidas, cette basket ne se vend qu’en France. Son but, inavoué, est donc de cultiver la rareté. Et cette stratégie, n’est autre qu’un très brillant plan marketing orchestré par la marque. Il sera abondamment relayé, sur et par les réseaux sociaux.
En 2011, effet Phoebe, tout le monde veut des Stan Smith. Mais elles sont de plus en plus rares, et les derniers stocks fondent. On en trouve encore quelques paires sur Internet, dans des pointures improbables et pas dans la couleur souhaitée : le blanc immaculé, avec le sigle Stan Smith en vert pomme à l’arrière. S’il vous plaît, sinon rien.
Adidas a créé le manque, et les fans s’énervent. Pas très longtemps : en mai 2013, un tweet annonce son retour pour l’année suivante. Sur Internet, le buzz prend, et effectivement, en janvier dernier, comme par enchantement, la mythique Stan Smith revient, identique à la Adidas Originals.
Avant de devenir cette chaussure adulée, cette basket a une histoire : la première paire a été fabriquée en 1963 en Alsace. C’est le joueur de tennis californien, Stanley Roger Smith, vainqueur de Wimbledon en 1972, contre le Roumain Llie Nastase, qui lui donne ses lettres de noblesse, et son nom. Si Stan Smith est depuis longtemps tombé dans les oubliettes du sport, la tennis à son effigie, rigide, mixte, et en cuir blanc, s'est écoulée à 70 millions d’exemplaires à travers le monde !
Que les folles de mode se rassurent. Aujourd’hui, elles peuvent donc acheter à nouveau ces baskets cultes, confortables et chic, le postulat anti show-off. On ne dira pas que ça fait un peu réchauffé… Les fans de la première heure, la portaient dans les années 70 et 80. Les branchés d’aujourd’hui qui se l’arrachent, n’étaient sans doute pas nés.
Alors, effet de mode la Stan Smith ? Certainement un peu, mais elle reste cette tennis indémodable, intemporelle, symbole de réassurance, d’authenticité et de sens, des valeurs sobres et zéro faute, comme les aime Phoebe.