Skates Pucci
Pantalons loose ou sneakers techniques, imprimés graphiques… Aujourd’hui, les codes du skate s’emparent d’une mode plus généraliste. À l’origine, le skate, comme beaucoup de courants et de phénomènes, est né en Californie dans les années 60. À cette époque, il traîne derrière lui, une image de souffre, de liberté et de révolte, en opposition à un univers plus bourgeois. Au-delà du sport, la pratique du skate devient vite un art de vivre urbain. Les vêtements, loin d’être accessoires, deviennent centraux. Pour ne pas entraver les mouvements, ils répondent à des codes précis : les pantalons sont larges, les baskets techniques, et souvent en toile, les imprimés optiques.
Aujourd’hui, ces codes n’ont pas changé d’un iota. L’esthétique est toujours la même. La différence, c’est qu’elle s’invite dans un vestiaire plus global. D’un côté, on trouve des créateurs nostalgiques de cet âge d’or, comme le duo à la tête de Kenzo, Carol Lim et Umberto Leon. De l’autre, la génération Y, née dans les années 90. Si elle n’a pas forcément connu l’esthétique de cette époque, elle met tout en œuvre pour l’adopter. Elle mélange allégrement « vestiaires traditionnel et sportif », selon le Magazine du Monde, formes surdimensionnées et superpositions. Le directeur artistique de la marque Moncler, Francesco Ragazzi, a ainsi créé son propre label, Palm Angels, qui mélange un style propre aux skateurs des années 70, avec les lignes du workwear américain.
Pour présenter leur collection Printemps-Été 2015, les californiens de Kenzo, ont choisi le skate park de la Porte de la Chapelle à Paris. Selon M le Magazine du Monde, « cet emplacement suggère une marginalité stylistique, cohérente avec leur vision profondément urbaine. Ainsi, la collection libère les corps et les drape de combinaisons XXL et de shorts évasés, aux antipodes du jean slim engonçant et devenu de rigueur. » Même chose chez le collectif de créateurs de Public School : les new-yorkais revisitent le monde des skateurs des années 90, « en juxtaposant pantalons baggies et veste de costume. »
Plus récemment, la marque italienne Emilio Pucci a signé une collaboration avec les élèves de l’école cantonale d’art de Lausanne. Au programme, des skateboards inspirés de la Dolce Vita. Contre toute attente, les planches s’appellent donc Al Dente, Limoni, Diamanti, ou Gelato. Elles existent en « version pro ou amateur éclairé » explique le site Vogue.fr. Depuis quelques saisons d’ailleurs, et on peut y voir le signe d’un snobisme ultime, des marques de luxe comme Céline, imaginent des baskets de skate, voire des planches à roulettes.
Pour les marques, c’est une façon de se repositionner en faisant référence à la culture et aux valeurs du skate, très en vogue : elles sont en effet écolo, libres, responsables, urbaines et non polluantes. Peut-être aussi, d’attirer une clientèle plus jeune. En revanche, vu le prix des baskets de skate Céline, très copiées collées sur les mythiques Vans, on doute que les membres de la génération Y pourront se les offrir. C’est pourtant bien eux qui skatent dans la ville.
Aujourd’hui, ces codes n’ont pas changé d’un iota. L’esthétique est toujours la même. La différence, c’est qu’elle s’invite dans un vestiaire plus global. D’un côté, on trouve des créateurs nostalgiques de cet âge d’or, comme le duo à la tête de Kenzo, Carol Lim et Umberto Leon. De l’autre, la génération Y, née dans les années 90. Si elle n’a pas forcément connu l’esthétique de cette époque, elle met tout en œuvre pour l’adopter. Elle mélange allégrement « vestiaires traditionnel et sportif », selon le Magazine du Monde, formes surdimensionnées et superpositions. Le directeur artistique de la marque Moncler, Francesco Ragazzi, a ainsi créé son propre label, Palm Angels, qui mélange un style propre aux skateurs des années 70, avec les lignes du workwear américain.
Pour présenter leur collection Printemps-Été 2015, les californiens de Kenzo, ont choisi le skate park de la Porte de la Chapelle à Paris. Selon M le Magazine du Monde, « cet emplacement suggère une marginalité stylistique, cohérente avec leur vision profondément urbaine. Ainsi, la collection libère les corps et les drape de combinaisons XXL et de shorts évasés, aux antipodes du jean slim engonçant et devenu de rigueur. » Même chose chez le collectif de créateurs de Public School : les new-yorkais revisitent le monde des skateurs des années 90, « en juxtaposant pantalons baggies et veste de costume. »
Plus récemment, la marque italienne Emilio Pucci a signé une collaboration avec les élèves de l’école cantonale d’art de Lausanne. Au programme, des skateboards inspirés de la Dolce Vita. Contre toute attente, les planches s’appellent donc Al Dente, Limoni, Diamanti, ou Gelato. Elles existent en « version pro ou amateur éclairé » explique le site Vogue.fr. Depuis quelques saisons d’ailleurs, et on peut y voir le signe d’un snobisme ultime, des marques de luxe comme Céline, imaginent des baskets de skate, voire des planches à roulettes.
Pour les marques, c’est une façon de se repositionner en faisant référence à la culture et aux valeurs du skate, très en vogue : elles sont en effet écolo, libres, responsables, urbaines et non polluantes. Peut-être aussi, d’attirer une clientèle plus jeune. En revanche, vu le prix des baskets de skate Céline, très copiées collées sur les mythiques Vans, on doute que les membres de la génération Y pourront se les offrir. C’est pourtant bien eux qui skatent dans la ville.