Mutuelle : hausse des prix de 8,1% en moyenne en 2024
Les tarifs des mutuelles augmenteront de 8,1% en moyenne en 2024.
Selon une enquête de la Mutualité Française dévoilée le 18 décembre, se basant sur une enquête représentative portant sur 38 mutuelles et 18,7 millions de personnes couvertes, le tarif des complémentaires santé explosera en 2024. Une hausse inédite des mutuelles, puisque les prix augmenteront en moyenne de 8,1%. +7,3% sont prévus pour les contrats individuels, +9,9% pour les contrats collectifs obligatoires et +7,7 % pour les contrats collectifs facultatifs.
Les mutuelles justifient cette hausse par une augmentation significative des dépenses de santé, qui ont grimpé de 6% en 2023, dépassant largement les prévisions de 3 à 4%. Cette croissance est alimentée par des facteurs multiples, notamment la revalorisation des salaires des soignants et une consommation accrue de soins. De plus, la diminution du remboursement des soins dentaires par la Sécurité sociale, passant de 70% à 60%, exerce une pression supplémentaire sur les mutuelles. Les réformes récentes, telles que le "100% santé", visant à réduire le reste à charge sur certains soins, ont également un impact.
Les mutuelles justifient cette hausse par une augmentation significative des dépenses de santé, qui ont grimpé de 6% en 2023, dépassant largement les prévisions de 3 à 4%. Cette croissance est alimentée par des facteurs multiples, notamment la revalorisation des salaires des soignants et une consommation accrue de soins. De plus, la diminution du remboursement des soins dentaires par la Sécurité sociale, passant de 70% à 60%, exerce une pression supplémentaire sur les mutuelles. Les réformes récentes, telles que le "100% santé", visant à réduire le reste à charge sur certains soins, ont également un impact.
Des augmentations de cotisations jusqu'à 12%
Face à cette hausse sans précédent, le gouvernement français exprime son inquiétude, notamment en ce qui concerne l'impact sur le pouvoir d'achat. Bien que le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, ait reconnu que des augmentations de 5 à 7% pouvaient être justifiées, il a qualifié d'autres hausses annoncées, atteignant jusqu'à 12%, d'inacceptables.
Mais la Mutualité Française se défend : selon elle, la moitié au moins des adhérents des mutuelles resteront dans le cadre de +5 à +7%. Et la moitié des titulaires d’un contrat individuel ou collectif auront une hausse inférieure à 6,9%. Le gouvernement, qui ne dispose pas de l'autorité nécessaire pour réguler directement les tarifs des mutuelles, encourage donc les consommateurs et les entreprises à faire jouer la concurrence pour trouver des options plus abordables.
Mais la Mutualité Française se défend : selon elle, la moitié au moins des adhérents des mutuelles resteront dans le cadre de +5 à +7%. Et la moitié des titulaires d’un contrat individuel ou collectif auront une hausse inférieure à 6,9%. Le gouvernement, qui ne dispose pas de l'autorité nécessaire pour réguler directement les tarifs des mutuelles, encourage donc les consommateurs et les entreprises à faire jouer la concurrence pour trouver des options plus abordables.