ILD
Il n’y a pas qu’à la SNCF que les réformes sont laborieuses. L’annonce d’un mouvement social sur plusieurs semaines par les cheminots ne doit pas cacher un autre combat à enjeux du côté de l’éducation nationale. Mercredi 21 mars était en effet un jour crucial pour l’éducation nationale avec la réunion du Conseil supérieur de l’éducation (CSE). A cette occasion, représentants des enseignants, des lycées et des parents d’élèves se sont retrouvés pour parler du projet de réforme du baccalauréat.
« Le décret proposé par le gouvernement, qui fixe les grands axes a été rejeté avec 40 voix, 19 pour et 11 abstentions. Un grand classique du CSE, dont l’avis n’est que consultatif. Si le Snes, syndicat majoritaire du secondaire reste farouchement opposé à la réforme, l’Unsa, proche de la gauche, a dit oui » rapporte un article du Figaro Etudiant. Les débats s’annoncent houleux avec une opposition très ferme de Sud et CGT – réunis sous Snes – qui refusent de discuter tant que le projet ne sera pas abandonné.
Les syndicats déplorent en premier la place trop importante du contrôle continu dans le plan du gouvernement. « Ce contrôle continu comptera pour 40% de l’examen: 10% correspondront aux notes délivrées pendant l’année et 30% aux notes obtenues lors de «trois séries d’épreuves communes» organisées à cheval sur les années de première et de terminale. Ces sortes de «partiels» suscitent déjà l’inquiétude des chefs d’établissement, qui craignent de voir émerger une organisation tout aussi lourde que la précédente » résume le quotidien. Pour les opposants au projet, le risque d’une telle mesure est de transformer la nature même du bac qui n’aura de valeur qu’en fonction de l’établissement d’où vient le bachelier. De fait une moyenne de 15 dans un grand lycée de centre ville ou dans un lycée d’éducation prioritaire ne signifie pas niveau équivalent.
« Le décret proposé par le gouvernement, qui fixe les grands axes a été rejeté avec 40 voix, 19 pour et 11 abstentions. Un grand classique du CSE, dont l’avis n’est que consultatif. Si le Snes, syndicat majoritaire du secondaire reste farouchement opposé à la réforme, l’Unsa, proche de la gauche, a dit oui » rapporte un article du Figaro Etudiant. Les débats s’annoncent houleux avec une opposition très ferme de Sud et CGT – réunis sous Snes – qui refusent de discuter tant que le projet ne sera pas abandonné.
Les syndicats déplorent en premier la place trop importante du contrôle continu dans le plan du gouvernement. « Ce contrôle continu comptera pour 40% de l’examen: 10% correspondront aux notes délivrées pendant l’année et 30% aux notes obtenues lors de «trois séries d’épreuves communes» organisées à cheval sur les années de première et de terminale. Ces sortes de «partiels» suscitent déjà l’inquiétude des chefs d’établissement, qui craignent de voir émerger une organisation tout aussi lourde que la précédente » résume le quotidien. Pour les opposants au projet, le risque d’une telle mesure est de transformer la nature même du bac qui n’aura de valeur qu’en fonction de l’établissement d’où vient le bachelier. De fait une moyenne de 15 dans un grand lycée de centre ville ou dans un lycée d’éducation prioritaire ne signifie pas niveau équivalent.