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Qu’on les appelle, in the box, soit des cercles d’influences intégrés à l’entreprise, et réservés aux femmes, out of the box, ces réseaux rassemblant les femmes par branches professionnelles, ou business class, de prestigieux clubs regroupant des décideurs femmes, les réseaux féminins se développent à vitesse grand V. Véritables boosteurs de carrières, ils ont longtemps été la chasse gardée des hommes. Aujourd’hui, ce sont les femmes, souvent de pouvoir, qui intègrent des réseaux existants ou en créent de nouveaux.
Le réseautage au féminin n’est pas un phénomène isolé. Il est en passe de devenir un vrai courant de fond. Il y a sept ans, le Women’s Forum de Deauville initiait le mouvement. Ce genre de Think Thank offrait pour la première fois aux dirigeantes, un endroit où débattre, échanger, réfléchir aux grandes questions de société. Plus largement, de préparer l’avenir. Et dans une autre proportion, d’agir. Aujourd’hui, ces cercles se sont démultipliés.
C’est tout à fait normal que les femmes s’emparent de ces réseaux d’influences : grâce à eux, elles peuvent élargir le cercle de leurs relations. Mais surtout, se frotter à la problématique du leadership, de la gouvernance, augmenter leurs capacités, donner un coup d’accélérateur à leur carrière. Au-delà, elles trouvent dans ces clubs, un lieu où discuter, se soutenir. Entrer dans un réseau, c’est évidemment aussi une façon de se faire connaître. Résultat, que ce soit dans l’entreprise, ou en dehors, on fera la connexion plus vite si une opportunité se présente. Le réseau est un vivier d’informations. Plus largement, un moyen pour les femmes, d’accélérer leur carrière.
Dans le monde de l’entreprise, que ce soit à la SNCF, à La Caisse des dépôts et consignations, ou ailleurs, des réseaux féminins se créent. Ainsi, celui de la SNCF regroupe 2 000 membres, quand celui de la Caisse des dépôts en compte plus de 1 000. Le but est le même : faciliter la progression des femmes professionnellement. Ce phénomène touche aussi un point précis : l’envie de s’exprimer. Quand 78 % des femmes pensent se sentir à part dans leur entreprise, elles trouvent dans les réseaux, un endroit où conforter leurs difficultés : obtenir une promotion, grimper dans la hiérarchie, prendre confiance en elles, se rassurer. En comparant leur point de vue via ces lieux d’expressions, elles comprennent que ce n’est pas leur personnalité qui fait défaut dans l’entreprise, mais qu’elles évoluent dans un monde du travail extrêmement dur.
En plus des réseaux propres à l’entreprise, certaines femmes choisissent de s’inscrire dans des groupes qui recouvrent plusieurs secteurs. Transversaux, ils peuvent rassembler des femmes par professions ou non, sorties des mêmes grandes écoles etc. Il s’agit ensuite de donner un sens à la globalité, d’être cohérentes avec les différentes valeurs qui les animent.
En même temps que la multiplication des réseaux féminins, les contestations d’ordre social et féministe sont moins fortes. Pour autant, les points de crispation, comme la parité, l’équilibre des salaires ou des retraites, ne se débloquent pas très vite. Résultat, peut-être est-il souhaitable que le nombre de réseaux diminue, et que l’action politique augmente ?
Car discuter c’est bien. En revanche, à terme, cela ne suffira pas. Ces réseaux d’influences doivent déboucher sur une autre perspective. Après le temps de la parole, doivent venir ceux de l’interférence et de l’action. Peut-être que cela prendra du temps, mais être inscrite dans un cercle féminin, est déjà aujourd’hui, une certaine manière de préparer l’avenir.
Le réseautage au féminin n’est pas un phénomène isolé. Il est en passe de devenir un vrai courant de fond. Il y a sept ans, le Women’s Forum de Deauville initiait le mouvement. Ce genre de Think Thank offrait pour la première fois aux dirigeantes, un endroit où débattre, échanger, réfléchir aux grandes questions de société. Plus largement, de préparer l’avenir. Et dans une autre proportion, d’agir. Aujourd’hui, ces cercles se sont démultipliés.
C’est tout à fait normal que les femmes s’emparent de ces réseaux d’influences : grâce à eux, elles peuvent élargir le cercle de leurs relations. Mais surtout, se frotter à la problématique du leadership, de la gouvernance, augmenter leurs capacités, donner un coup d’accélérateur à leur carrière. Au-delà, elles trouvent dans ces clubs, un lieu où discuter, se soutenir. Entrer dans un réseau, c’est évidemment aussi une façon de se faire connaître. Résultat, que ce soit dans l’entreprise, ou en dehors, on fera la connexion plus vite si une opportunité se présente. Le réseau est un vivier d’informations. Plus largement, un moyen pour les femmes, d’accélérer leur carrière.
Dans le monde de l’entreprise, que ce soit à la SNCF, à La Caisse des dépôts et consignations, ou ailleurs, des réseaux féminins se créent. Ainsi, celui de la SNCF regroupe 2 000 membres, quand celui de la Caisse des dépôts en compte plus de 1 000. Le but est le même : faciliter la progression des femmes professionnellement. Ce phénomène touche aussi un point précis : l’envie de s’exprimer. Quand 78 % des femmes pensent se sentir à part dans leur entreprise, elles trouvent dans les réseaux, un endroit où conforter leurs difficultés : obtenir une promotion, grimper dans la hiérarchie, prendre confiance en elles, se rassurer. En comparant leur point de vue via ces lieux d’expressions, elles comprennent que ce n’est pas leur personnalité qui fait défaut dans l’entreprise, mais qu’elles évoluent dans un monde du travail extrêmement dur.
En plus des réseaux propres à l’entreprise, certaines femmes choisissent de s’inscrire dans des groupes qui recouvrent plusieurs secteurs. Transversaux, ils peuvent rassembler des femmes par professions ou non, sorties des mêmes grandes écoles etc. Il s’agit ensuite de donner un sens à la globalité, d’être cohérentes avec les différentes valeurs qui les animent.
En même temps que la multiplication des réseaux féminins, les contestations d’ordre social et féministe sont moins fortes. Pour autant, les points de crispation, comme la parité, l’équilibre des salaires ou des retraites, ne se débloquent pas très vite. Résultat, peut-être est-il souhaitable que le nombre de réseaux diminue, et que l’action politique augmente ?
Car discuter c’est bien. En revanche, à terme, cela ne suffira pas. Ces réseaux d’influences doivent déboucher sur une autre perspective. Après le temps de la parole, doivent venir ceux de l’interférence et de l’action. Peut-être que cela prendra du temps, mais être inscrite dans un cercle féminin, est déjà aujourd’hui, une certaine manière de préparer l’avenir.