En Anglais, on dit control freak. Littéralement, les toqués du contrôle. Ceux et celles qui maîtrisent tout, mais qui parfois maîtrisent tout jusqu’à l’épuisement. Les personnes, pas si rares, dont l’idéal de perfection peut mener au désastre. Enfin, au burn out, l’explosion, ou au burn in, la combustion de l’intérieur. Pour ne pas en arriver là, il y a des solutions.
Peut-être êtes vous de celles là ? La procrastination n’est pas pour vous. Chaque soir, vous avez coché toutes les cases : fait tout ce qui était marqué sur votre To Do List qui hélas, se renouvèle chaque jour. Cela va du rendez-vous à prendre chez le dentiste pour Junior, aux 200 abdos que l’on s’est promise de faire depuis le 1er janvier, aux courses, à la présentation du lendemain bouclée et revue des dizaines de fois, fait les comptes, posté le chèque du loyer…
Certes, on ne peut pas encore parler de TOC, de troubles obsessionnels compulsifs, ces troubles de l’anxiété irrépressibles qui vont jusqu’à l’absurde et signent la fin de la vie sociale : le cas par exemple de cette pharmacienne qui a peur de s’être trompée de prescription. Résultat, chaque soir, elle appelle tous ses clients les uns après les autres pour vérifier qu’elle n’a pas commis d’erreur. Ou, ce réparateur d’ascenseur qui se relève la nuit pour aller vérifier qu’il a bien vérifié les appareils dans la journée…
Sans aller jusqu’à ces troubles hautement handicapants, le désir de contrôle - de sa vie, de sa journée, de tous les petits détails - peuvent littéralement gâcher cette dernière. Parfois la route est longue pour arriver à lâcher prise. Et encore faut-il le vouloir. La psychopraticienne Lysiane Panighini explique à L’Express : « ce concept du contrôle à tout prix émerge véritablement depuis quelques décennies et prend de plus en plus d'ampleur dans la vie des gens. » Elle ajoute : « Tout le monde a pu et peut constater un discours dominant expliquant qu'il est bon de contrôler ou dominer ses affects, ses émotions, sa prise d’alcool, son poids et qu'il faut être parfait en tout, (corps, culture, études ) ».
Mais est-ce que cela rend plus heureux pour autant ? Et cette pression continuelle que l’on se colle, permet-elle d’éviter les tuiles ? Non. « Contrôler donne une illusion de pouvoir sur les événements de la vie », souligne Lysiane Panighini. Mais à quel prix ? Parce qu’à force de tout vouloir contrôler, on risque tout simplement, à un moment donné, l’effondrement ou la dépression. La mise en place du lâcher prise devrait intervenir avant le burn out. Les livres et méthodes de self help sont légion. Même si, explique Lysiane Panighini, « Le lâcher-prise ne s'apprend pas. »
Ah, c’est bon à savoir. Décider de lâcher prise, c’est encore cocher une case : demain je lève le pied. Demain j’arrête de tout contrôler. Le lâcher prise, précise la psychopraticienne, doit venir tout seul, comme « une acceptation de ce qui est. » Comment ? Une thérapie est vivement conseillée. Pour la faire courte, elle consiste, pour les patients, à « mettre la barre moins haute et à descendre le curseur de leurs exigences ». Revoir également à la hausse son seuil de frustration, profiter du moment présent. Prendre du recul en somme : est-ce que le monde va s’écrouler si je ne fais pas partir de machine à laver ce soir ? Non.
Peut-être êtes vous de celles là ? La procrastination n’est pas pour vous. Chaque soir, vous avez coché toutes les cases : fait tout ce qui était marqué sur votre To Do List qui hélas, se renouvèle chaque jour. Cela va du rendez-vous à prendre chez le dentiste pour Junior, aux 200 abdos que l’on s’est promise de faire depuis le 1er janvier, aux courses, à la présentation du lendemain bouclée et revue des dizaines de fois, fait les comptes, posté le chèque du loyer…
Certes, on ne peut pas encore parler de TOC, de troubles obsessionnels compulsifs, ces troubles de l’anxiété irrépressibles qui vont jusqu’à l’absurde et signent la fin de la vie sociale : le cas par exemple de cette pharmacienne qui a peur de s’être trompée de prescription. Résultat, chaque soir, elle appelle tous ses clients les uns après les autres pour vérifier qu’elle n’a pas commis d’erreur. Ou, ce réparateur d’ascenseur qui se relève la nuit pour aller vérifier qu’il a bien vérifié les appareils dans la journée…
Sans aller jusqu’à ces troubles hautement handicapants, le désir de contrôle - de sa vie, de sa journée, de tous les petits détails - peuvent littéralement gâcher cette dernière. Parfois la route est longue pour arriver à lâcher prise. Et encore faut-il le vouloir. La psychopraticienne Lysiane Panighini explique à L’Express : « ce concept du contrôle à tout prix émerge véritablement depuis quelques décennies et prend de plus en plus d'ampleur dans la vie des gens. » Elle ajoute : « Tout le monde a pu et peut constater un discours dominant expliquant qu'il est bon de contrôler ou dominer ses affects, ses émotions, sa prise d’alcool, son poids et qu'il faut être parfait en tout, (corps, culture, études ) ».
Mais est-ce que cela rend plus heureux pour autant ? Et cette pression continuelle que l’on se colle, permet-elle d’éviter les tuiles ? Non. « Contrôler donne une illusion de pouvoir sur les événements de la vie », souligne Lysiane Panighini. Mais à quel prix ? Parce qu’à force de tout vouloir contrôler, on risque tout simplement, à un moment donné, l’effondrement ou la dépression. La mise en place du lâcher prise devrait intervenir avant le burn out. Les livres et méthodes de self help sont légion. Même si, explique Lysiane Panighini, « Le lâcher-prise ne s'apprend pas. »
Ah, c’est bon à savoir. Décider de lâcher prise, c’est encore cocher une case : demain je lève le pied. Demain j’arrête de tout contrôler. Le lâcher prise, précise la psychopraticienne, doit venir tout seul, comme « une acceptation de ce qui est. » Comment ? Une thérapie est vivement conseillée. Pour la faire courte, elle consiste, pour les patients, à « mettre la barre moins haute et à descendre le curseur de leurs exigences ». Revoir également à la hausse son seuil de frustration, profiter du moment présent. Prendre du recul en somme : est-ce que le monde va s’écrouler si je ne fais pas partir de machine à laver ce soir ? Non.