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La protection de l’enfance est une mission confiée aux départements. C’est pour cette raison que le bilan de l’Assemblée des départements de France (ADF) est intéressant. « La loi du 14 mars 2016 les a confortés dans l'exercice de cette mission sensible. Des mesures préventives sont exercées très tôt auprès du mineur et de sa famille. Quand la situation le réclame, le retrait de l'enfant de son milieu familial peut être décidé par l'autorité judiciaire. Le Département devient alors le gardien du mineur, quel que soit son lieu de résidence » rappelle en préambule de son communiqué l’organe de représentation.
« 300 000 mesures d'accompagnement ou de placement (en établissement ou en famille d'accueil) ont permis de venir en aide à ces enfants en 2018. Près de 21 000 jeunes majeurs ont également continué à bénéficier d'un suivi des Départements après leur majorité. La dépense globale d'aide sociale à l'enfance n'est pas assumée par l'Etat mais par les Départements. Selon l'Observatoire de l'action sociale décentralisée (ODAS), les Départements y ont consacré 7,37 milliards d'euros (en 2017, hors dépenses de personnels) » poursuit l’Assemblée des départements de France.
Derrière ces chiffres et statistiques, la réalité de la protection de l’enfance saute aux yeux. « Le nombre de mineurs pris charge par l'ASE ne cesse de progresser, aussi du fait de l'arrivée massive de jeunes migrants qui se présentent comme des mineurs non accompagnés (MNA). Les structures sont saturées. L'ADF a d'ailleurs constamment alerté l'Etat sur cette situation préoccupante qui déstabilise les équipes. L'ADF tient à saluer leur engagement car ils sont aujourd'hui confrontés à des situations de plus en plus complexes. Par ailleurs, on constate qu'un tiers des mineurs confiés à l'ASE requerrait des soins spécialisés. Or, les moyens mis à la disposition de la pédopsychiatrie sont aujourd'hui totalement insuffisants. » alerte le texte qui demande plus de moyens à l’Etat.
« 300 000 mesures d'accompagnement ou de placement (en établissement ou en famille d'accueil) ont permis de venir en aide à ces enfants en 2018. Près de 21 000 jeunes majeurs ont également continué à bénéficier d'un suivi des Départements après leur majorité. La dépense globale d'aide sociale à l'enfance n'est pas assumée par l'Etat mais par les Départements. Selon l'Observatoire de l'action sociale décentralisée (ODAS), les Départements y ont consacré 7,37 milliards d'euros (en 2017, hors dépenses de personnels) » poursuit l’Assemblée des départements de France.
Derrière ces chiffres et statistiques, la réalité de la protection de l’enfance saute aux yeux. « Le nombre de mineurs pris charge par l'ASE ne cesse de progresser, aussi du fait de l'arrivée massive de jeunes migrants qui se présentent comme des mineurs non accompagnés (MNA). Les structures sont saturées. L'ADF a d'ailleurs constamment alerté l'Etat sur cette situation préoccupante qui déstabilise les équipes. L'ADF tient à saluer leur engagement car ils sont aujourd'hui confrontés à des situations de plus en plus complexes. Par ailleurs, on constate qu'un tiers des mineurs confiés à l'ASE requerrait des soins spécialisés. Or, les moyens mis à la disposition de la pédopsychiatrie sont aujourd'hui totalement insuffisants. » alerte le texte qui demande plus de moyens à l’Etat.