Gaz : une augmentation de 5,5% à 10,4% des factures
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Selon les annonces de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) dans un communiqué de presse du 2 février dernier, les usagers du gaz doivent s'attendre à partir de juillet 2024 à une augmentation de 5,5% à 10,4% de leur facture, en fonction de leur usage. Cette hausse, qui varie selon que le gaz soit utilisé pour le chauffage ou pour l'eau chaude et la cuisson, représente une charge supplémentaire non négligeable pour les budgets familiaux.
Dans le détail, les utilisateurs de gaz pour le chauffage verront leur facture augmenter de 5,5%, soit une hausse de 7,30 euros par mois en moyenne, ou près de 90 euros par an. Ceux qui l'utilisent pour l'eau chaude ou la cuisson subiront quant à eux une hausse de 10,4%. Soit 2,20 euros supplémentaires tous les mois, et +26,40 euros en moyenne sur leur facture annuelle. Une mauvaise nouvelle qui s'annonce tout juste après la flambée des prix de l'électricité du mois de janvier.
Dans le détail, les utilisateurs de gaz pour le chauffage verront leur facture augmenter de 5,5%, soit une hausse de 7,30 euros par mois en moyenne, ou près de 90 euros par an. Ceux qui l'utilisent pour l'eau chaude ou la cuisson subiront quant à eux une hausse de 10,4%. Soit 2,20 euros supplémentaires tous les mois, et +26,40 euros en moyenne sur leur facture annuelle. Une mauvaise nouvelle qui s'annonce tout juste après la flambée des prix de l'électricité du mois de janvier.
Les raisons de la hausse du prix du gaz
Emmanuelle Wargon, la présidente de la CRE, a expliqué que la nouvelle hausse des prix du gaz était en majorité due à la baisse de consommation, qui fait peser les coûts d’entretien sur moins de clients. L'entretien et la modernisation du réseau de distribution du gaz sont en effet au cœur de cette augmentation des tarifs. « Comme on a toujours autant besoin des tuyaux et qu'on a la même exigence de qualité et de sécurité, si on répartit les dépenses d'utilisation du réseau sur moins de consommation, forcément consommateur par consommateur, ça fait un tout petit peu plus », a-t-elle déclaré.
Ces investissements sont essentiels pour assurer la transition vers une consommation plus durable et moins dépendante des énergies fossiles. « Dans le prix qui arrive pour les quatre prochaines années, on a prévu tous les investissements nécessaires pour le biométhane (…) Ça, ça fait partie du tarif », a affirmé Emmanuelle Wargon,. « Les investissements seront là pour accueillir plus de biométhane et donc réduire progressivement la part du gaz fossile dans le gaz qu’on utilise », peut-on lire dans les colonnes du Parisien.
Ces investissements sont essentiels pour assurer la transition vers une consommation plus durable et moins dépendante des énergies fossiles. « Dans le prix qui arrive pour les quatre prochaines années, on a prévu tous les investissements nécessaires pour le biométhane (…) Ça, ça fait partie du tarif », a affirmé Emmanuelle Wargon,. « Les investissements seront là pour accueillir plus de biométhane et donc réduire progressivement la part du gaz fossile dans le gaz qu’on utilise », peut-on lire dans les colonnes du Parisien.