Les raisons du silence
Un management par le silence provient souvent d’un besoin de maitriser l'information. L'incertitude de l'environnement peut également être un facteur favorisant le mutisme des managers. La peur de commettre des erreurs, et que cela se sache est par exemple un motif au silence, dans un contexte incertain. Mais le silence est plus couramment observé à des fins de pouvoir. En effet, être le seul à connaitre une information confère une position qui assoit son statut de supérieur hiérarchique. Le manager avare en informations se confère un rôle privilégié par son silence, car il demeure le seul à détenir les clés pour atteindre un objectif donné. Tout doit alors passer par lui. Ainsi, la rétention d'information a ses avantages, mais le problème demeure dans le fait qu'un manager par définition doit être communicant, car tout ce qu'il ne dit pas est interprété.
Les limites du silence
Une bonne ou mauvaise nouvelle ne saurait échapper aux yeux des subordonnés qui observent leur manager. Des rumeurs naissent ainsi derrière ce silence. Un tel va être licencié, ou peut être qu'un collègue va recevoir une promotion, ou encore, peut être que l'entreprise est au bord de la faillite. Nul ne sait réellement ce qui se passe, mais il n’empêche que le silence fait parler. Ainsi, la rétention de certaines informations peut être une bonne chose, mais ne jamais en laisser passer une seule va à l’encontre du but recherché. Une rumeur peut en effet avoir une incidence directe sur la productivité des employés. Pensant par exemple qu’un plan de restructuration est en cours de préparation, certains se démotiveront, d'autres s’absenteront, alors que quelques-uns redoubleront d’effort pour faire valoir leur place. Il est donc évident que les non-dits apportent une influence négative à l’esprit d’équipe.
La confiance se gagne en communiquant
Le silence a un effet encore plus néfaste que les rumeurs, car il induit une perte de confiance des employés envers leur manager. Évoluant constamment dans l’incertitude, ces derniers s’attendent toujours au pire. Ainsi, dans un climat où tout le monde se regarde en se demandant quel sera le prochain coup dur, chacun se renferme sur lui-même et perd de sa motivation. Une motivation qui se dégrade au fur et à mesure que les points de repère des employés disparaissent. Or, c’est le rôle du manager de donner du sens au travail des employés, de leur expliquer pourquoi leur travail a de l’importance, et d’encadrer leurs tâches. Sans cette communication, les employés se retrouvent livrés à eux-mêmes, ne sachant pas si leur travail est bien perçu, et si leur avenir au sein de l’entreprise est assuré ou pas. C’est à ce moment-là que les risques psychosociaux apparaissent. La communication doit donc être privilégiée. Elle peut se faire par le biais de réunions plus fréquentes, d’entretiens individuels, ou encore par des célébrations mensuelles, couronnant les meilleurs employés.
Un management par le silence provient souvent d’un besoin de maitriser l'information. L'incertitude de l'environnement peut également être un facteur favorisant le mutisme des managers. La peur de commettre des erreurs, et que cela se sache est par exemple un motif au silence, dans un contexte incertain. Mais le silence est plus couramment observé à des fins de pouvoir. En effet, être le seul à connaitre une information confère une position qui assoit son statut de supérieur hiérarchique. Le manager avare en informations se confère un rôle privilégié par son silence, car il demeure le seul à détenir les clés pour atteindre un objectif donné. Tout doit alors passer par lui. Ainsi, la rétention d'information a ses avantages, mais le problème demeure dans le fait qu'un manager par définition doit être communicant, car tout ce qu'il ne dit pas est interprété.
Les limites du silence
Une bonne ou mauvaise nouvelle ne saurait échapper aux yeux des subordonnés qui observent leur manager. Des rumeurs naissent ainsi derrière ce silence. Un tel va être licencié, ou peut être qu'un collègue va recevoir une promotion, ou encore, peut être que l'entreprise est au bord de la faillite. Nul ne sait réellement ce qui se passe, mais il n’empêche que le silence fait parler. Ainsi, la rétention de certaines informations peut être une bonne chose, mais ne jamais en laisser passer une seule va à l’encontre du but recherché. Une rumeur peut en effet avoir une incidence directe sur la productivité des employés. Pensant par exemple qu’un plan de restructuration est en cours de préparation, certains se démotiveront, d'autres s’absenteront, alors que quelques-uns redoubleront d’effort pour faire valoir leur place. Il est donc évident que les non-dits apportent une influence négative à l’esprit d’équipe.
La confiance se gagne en communiquant
Le silence a un effet encore plus néfaste que les rumeurs, car il induit une perte de confiance des employés envers leur manager. Évoluant constamment dans l’incertitude, ces derniers s’attendent toujours au pire. Ainsi, dans un climat où tout le monde se regarde en se demandant quel sera le prochain coup dur, chacun se renferme sur lui-même et perd de sa motivation. Une motivation qui se dégrade au fur et à mesure que les points de repère des employés disparaissent. Or, c’est le rôle du manager de donner du sens au travail des employés, de leur expliquer pourquoi leur travail a de l’importance, et d’encadrer leurs tâches. Sans cette communication, les employés se retrouvent livrés à eux-mêmes, ne sachant pas si leur travail est bien perçu, et si leur avenir au sein de l’entreprise est assuré ou pas. C’est à ce moment-là que les risques psychosociaux apparaissent. La communication doit donc être privilégiée. Elle peut se faire par le biais de réunions plus fréquentes, d’entretiens individuels, ou encore par des célébrations mensuelles, couronnant les meilleurs employés.