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L’art culinaire français n’est pas près de disparaitre mais n’empêche, certaines habitudes se perdent petit à petit. Une étude commandée par Alloresto et relayée par Le Parisien/Aujourd’hui en France, montre que les pratiques évoluent. Le traditionnel repas familial, assis à table et à dans des tranches d’heures assez concentrées a tendance à se réduire. « 29 % des Français interrogés, soit un sur trois, ne mange plus à table. Pour se sustenter, les Français utilisent, de plus en plus, la table basse du salon (8%), le canapé (5%), devant l’ordinateur (3%) et même… le lit : 1% des Français mangent en effet sous la couette. Une pratique émergente certes, mais un pourcentage qui s’élève même à 9% en région parisienne, petits logements obligent. Cette petite révolution dans les habitudes vient d’abord des étudiants, mais aussi des addicts aux écrans, ou des jeunes couples, qui veulent partager un moment ensemble » résume LCI .
La chaine d’information rappelle que le repas gastronomique des Français a été reconnu patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2010. « Le site de l’Unesco rend d’ailleurs un hommage appuyé à cette "pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et groupes". Le repas, en France, c’est l’art du bien-manger, et du bien-boire, mais c’est aussi tout un ensemble d’éléments : "fait d’être ensemble", "plaisir du goût", harmonie entre "l’être humain et les productions de la nature". Et, affirme l’Unesco, parmi les critères qui font qu’un repas est bien "à la française", figure en bonne place la "décoration de la table" » lit-on plus loin.
Contrairement aux anglo-saxons par exemple, et particulièrement les Américains, qui ont des pratiques culinaires très éclatées et qui diffèrent très largement selon les milieux sociaux et culturels, les Français restent tout de même assez attachés aux repas à l’ancienne. 42% des personnes interrogées affirment ainsi prendre leur repas dans leur salle à manger et 26% dans leur cuisine. « L’heure des repas reste aussi un fondamental : plus d’un sur deux déjeune entre 12h30 et 13h30 (51%) et dîne entre 19h30 et 20h30 (52%). Ceux qui font entorse à ce rythme sont, là encore, les jeunes, beaux retardataires : ils sont 7% à déjeuner après 13h30 et 16% à dîner après 20h30. Ce sont aussi eux, qui s’adonnent de plus en plus au repas en ligne : ils sont 54% chez les 18-24 ans, contre 12% chez les 55 ans et plus » conclue LCI.
La chaine d’information rappelle que le repas gastronomique des Français a été reconnu patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2010. « Le site de l’Unesco rend d’ailleurs un hommage appuyé à cette "pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et groupes". Le repas, en France, c’est l’art du bien-manger, et du bien-boire, mais c’est aussi tout un ensemble d’éléments : "fait d’être ensemble", "plaisir du goût", harmonie entre "l’être humain et les productions de la nature". Et, affirme l’Unesco, parmi les critères qui font qu’un repas est bien "à la française", figure en bonne place la "décoration de la table" » lit-on plus loin.
Contrairement aux anglo-saxons par exemple, et particulièrement les Américains, qui ont des pratiques culinaires très éclatées et qui diffèrent très largement selon les milieux sociaux et culturels, les Français restent tout de même assez attachés aux repas à l’ancienne. 42% des personnes interrogées affirment ainsi prendre leur repas dans leur salle à manger et 26% dans leur cuisine. « L’heure des repas reste aussi un fondamental : plus d’un sur deux déjeune entre 12h30 et 13h30 (51%) et dîne entre 19h30 et 20h30 (52%). Ceux qui font entorse à ce rythme sont, là encore, les jeunes, beaux retardataires : ils sont 7% à déjeuner après 13h30 et 16% à dîner après 20h30. Ce sont aussi eux, qui s’adonnent de plus en plus au repas en ligne : ils sont 54% chez les 18-24 ans, contre 12% chez les 55 ans et plus » conclue LCI.