À la question captivante, les rêves sont-ils prémonitoires, il fallait bien une étude scientifique. C’est désormais chose faite. Avec son équipe, la neurologue Isabelle Arnulf a interrogé plus de 2000 étudiants en médecine, inscrits à la faculté Pierre-et-Marie-Curie, où elle enseigne également. Les étudiants préparaient tous le concours de médecine.
Dans ce contexte, ils ont été questionnés le premier jour des épreuves. Le professeur et son équipe ont cherché à savoir si les étudiants avaient rêvé du concours la nuit précédente. Et si oui, ce qu’il en était : échouaient-ils ou au contraire, réussissaient-ils? Les chercheurs ont alors attendu le résultat final des examens. Las, les projections faites la nuit dans l’inconscient des étudiants, se sont révélées majoritairement fausses. En effet, « Les étudiants qui échouaient en rêve n'ont pas plus échoué dans la réalité. »
Plus précisément, ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats, avaient tous fait des cauchemars la nuit précédant la première épreuve : soit ils arrivaient en retard, soit, ils séchaient littéralement, rendant copie blanche. Le point commun : plus les étudiants avaient rêvé du concours, plus les notes étaient bonnes. De là à imaginer que le cerveau s’entraîne la nuit, il n’y a qu’un pas. Un pas franchi par les chercheurs. Pour eux, en anticipant un événement donné, l'angoisse de l'inconnu diminue largement.
Le professeur Arnulf en a tiré les conclusions suivantes : les rêves permettent de prévoir certaines situations à venir, et par là-même, réduisent la peur de l'inconnu. Elle précise, « 70% des gens déclarent avoir vu en songe des événements qui se sont réalisés par la suite. On ne peut pas balayer la question en invoquant de simples coïncidences.» Que le cerveau continue donc à travailler la nuit...
Dans ce contexte, ils ont été questionnés le premier jour des épreuves. Le professeur et son équipe ont cherché à savoir si les étudiants avaient rêvé du concours la nuit précédente. Et si oui, ce qu’il en était : échouaient-ils ou au contraire, réussissaient-ils? Les chercheurs ont alors attendu le résultat final des examens. Las, les projections faites la nuit dans l’inconscient des étudiants, se sont révélées majoritairement fausses. En effet, « Les étudiants qui échouaient en rêve n'ont pas plus échoué dans la réalité. »
Plus précisément, ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats, avaient tous fait des cauchemars la nuit précédant la première épreuve : soit ils arrivaient en retard, soit, ils séchaient littéralement, rendant copie blanche. Le point commun : plus les étudiants avaient rêvé du concours, plus les notes étaient bonnes. De là à imaginer que le cerveau s’entraîne la nuit, il n’y a qu’un pas. Un pas franchi par les chercheurs. Pour eux, en anticipant un événement donné, l'angoisse de l'inconnu diminue largement.
Le professeur Arnulf en a tiré les conclusions suivantes : les rêves permettent de prévoir certaines situations à venir, et par là-même, réduisent la peur de l'inconnu. Elle précise, « 70% des gens déclarent avoir vu en songe des événements qui se sont réalisés par la suite. On ne peut pas balayer la question en invoquant de simples coïncidences.» Que le cerveau continue donc à travailler la nuit...