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La loi sur la « sécurité globale » et notamment les aspects concernant les films des manifestations par des journalistes ou des citoyens est un sujet électrique. Et quand Gérald Darmanin essaye de s’en dépêtrer, il ajoute finalement de l’huile sur le feu. Car lorsqu’il est interrogé sur la gestion des dernières manifestations et notamment les menaces d’arrestation de journalistes – un employé de France Télévisions a notamment été arrêté – sa réponse donne encore plus l’impression que le gouvernement a une vision très dirigiste du métier de la presse.
« Les journalistes "doivent se rapprocher des autorités" en amont des manifestations qu'ils veulent couvrir afin de pouvoir en "rendre compte" et "faire (leur) travail", a affirmé ce mercredi Gérald Darmanin, avant de préciser dans la soirée qu'il n'y avait "pas d'obligation" » rapporte BFMTV. Cette dernière précision est importante car durant les échanges de la conférence de presse, la façon de présenter les choses du ministre laissait vraiment entendre que les journalistes qui avaient eu des ennuis, les avaient eus parce qu’il n’avait pas déclaré qu’ils travaillent, et donc n’étaient pas gérés par les services de communication de la Préfecture.
Alors que l’enjeu même des manifestations est de contester le fait que la façon de filmer et de rapporter les conditions du maintien de l’ordre soit restreints, cette réponse a rapidement été remarquée par journalistes et militants. Montrée comme une preuve que le traitement médiatique des mouvements sociaux et militants est sous contrôle.
« Pour éviter la confusion au moment d'une opération, le schéma national du maintien de l'ordre que j'ai présenté en septembre prévoit que les journalistes peuvent, sans en avoir l'obligation, prendre contact avec les préfectures en amont des manifestations » a rattrapé par écrit sur les réseau sociaux le ministre quelques heures après la conférence de presse.
« Les journalistes "doivent se rapprocher des autorités" en amont des manifestations qu'ils veulent couvrir afin de pouvoir en "rendre compte" et "faire (leur) travail", a affirmé ce mercredi Gérald Darmanin, avant de préciser dans la soirée qu'il n'y avait "pas d'obligation" » rapporte BFMTV. Cette dernière précision est importante car durant les échanges de la conférence de presse, la façon de présenter les choses du ministre laissait vraiment entendre que les journalistes qui avaient eu des ennuis, les avaient eus parce qu’il n’avait pas déclaré qu’ils travaillent, et donc n’étaient pas gérés par les services de communication de la Préfecture.
Alors que l’enjeu même des manifestations est de contester le fait que la façon de filmer et de rapporter les conditions du maintien de l’ordre soit restreints, cette réponse a rapidement été remarquée par journalistes et militants. Montrée comme une preuve que le traitement médiatique des mouvements sociaux et militants est sous contrôle.
« Pour éviter la confusion au moment d'une opération, le schéma national du maintien de l'ordre que j'ai présenté en septembre prévoit que les journalistes peuvent, sans en avoir l'obligation, prendre contact avec les préfectures en amont des manifestations » a rattrapé par écrit sur les réseau sociaux le ministre quelques heures après la conférence de presse.