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« Dans la minuscule église de Carrapatelo, hameau d'une quarantaine de maisons perché sur une colline qui surplombe les vignobles de la région de Reguengos de Monsaraz, Claudia Rocha, en robe noire et baskets, s'adresse à une douzaine de fidèles, des femmes âgées pour la plupart », explique un article en ligne du journal Le Parisien, qui ajoute : « Son blouson en cuir et son smartphone posés sur un banc au premier rang, la jeune femme de 31 ans conduit avec aise cette "assemblée dominicale en l'absence du prêtre". Après les prières et les chants liturgiques, elle commente elle-même les lectures bibliques du jour, tel un prêche. »
Ainsi, à la fin de la cérémonie, « elle distribue la communion, comme à la messe, à la différence que les hosties qu'elle brandit entre le pouce et l'index ont été préalablement consacrées par le curé, et qu'elle ne boit pas le vin représentant le sang du Christ. »
Ainsi, à la fin de la cérémonie, « elle distribue la communion, comme à la messe, à la différence que les hosties qu'elle brandit entre le pouce et l'index ont été préalablement consacrées par le curé, et qu'elle ne boit pas le vin représentant le sang du Christ. »
« Si je n’étais pas là, l’église serait fermée »
La jeune femme justifie sa présence, expliquant à l’AFP : « Si je n'étais pas là aujourd'hui, cette église serait fermée. Peu importe si je suis femme, diacre ou prêtre. Ce qui compte, c'est d'avoir quelqu'un qui appartient à cette communauté et qui préserve son lien avec le curé, même quand il n'est pas là. »
« Cette assistante sociale, précise Le Progrès, divorcée sans enfant, fait partie du groupe de seize laïcs, huit hommes et huit femmes, choisis par le père Manuel José Marques pour l'aider à conserver une présence régulière de l'Eglise dans les sept paroisses à sa charge. »
Ce prêtre cinquantenaire souligne : « Cela peut paraître étrange et nouveau, mais nous n'avons rien inventé. Il s'agit d'un outil prévu par les orientations de l'Eglise depuis longtemps, pour les cas où c'est absolument nécessaire. »
De telles « célébrations sans ministre ordonné, appelées "ADAP" par l'Eglise catholique pour "Assemblées dominicales en l'absence de prêtre", ont en effet cours dans divers pays, de l'Allemagne à la France en passant par la Suisse, le Portugal, les Pays-Bas, les Etats-Unis, le Canada... La pratique est née dans les années 1980, faute de prêtres. »
« Cette assistante sociale, précise Le Progrès, divorcée sans enfant, fait partie du groupe de seize laïcs, huit hommes et huit femmes, choisis par le père Manuel José Marques pour l'aider à conserver une présence régulière de l'Eglise dans les sept paroisses à sa charge. »
Ce prêtre cinquantenaire souligne : « Cela peut paraître étrange et nouveau, mais nous n'avons rien inventé. Il s'agit d'un outil prévu par les orientations de l'Eglise depuis longtemps, pour les cas où c'est absolument nécessaire. »
De telles « célébrations sans ministre ordonné, appelées "ADAP" par l'Eglise catholique pour "Assemblées dominicales en l'absence de prêtre", ont en effet cours dans divers pays, de l'Allemagne à la France en passant par la Suisse, le Portugal, les Pays-Bas, les Etats-Unis, le Canada... La pratique est née dans les années 1980, faute de prêtres. »