Cancer, insécurité, pauvreté, terrorisme… À chaque époque, sa peur ? Ainsi, la peste ou les sorcières agitaient le Moyen Âge, le sida terrifiait dans les années 80, rappelle lefigaro.fr. Et aujourd’hui ? Actualité oblige, les Français font part de nouvelles peurs, comme celle induite par le terrorisme. Mais au-delà, quelles sont les peurs contemporaines ? Beaucoup de compatriotes craignent le cancer. Selon un sondage Ipsos, effectué en février dernier, ils seraient 67% à craindre cette maladie. Rien à voir avec le schmilblick, mais c’est aussi une crainte réelle, 47% des personnes interrogées par OpinionWay-Axis, redoutent l’insécurité dans les transports. D’après le Secours populaire, six enfants sur dix craignent d’être pauvres. Ceci dit, même si elles apparaissent différemment aujourd’hui, ces peurs - de la maladie ou de la précarité - ont toujours existé.
Pourtant, rien de réjouissant. Intellectuels et scientifiques ont aussi des inquiétudes « pour l'avenir de notre humanité », explique lefigaro.fr. Ils les ont confiées au site The Edge en 2013. Et voilà à quoi elles ressemblent : « trou noir de la finance, privation des données numériques, influence des médias sociaux sur la science… » Si les penseurs ont des craintes, que dire du commun des mortels ? Sans vouloir continuer sur un mode anxiogène, les attentats de janvier ont conduit de nombreuses personnes à consulter. D’ailleurs, la FF2P, la fédération française de psycho-praticiens est consciente de nouveaux enjeux de société. Ces derniers sont même devenus le sujet d’une réflexion : « En quoi le monde actuel peut-il être à l'origine de nouvelles peurs ou en exacerber d'autres ? ».
De nouvelles peurs peuvent ainsi apparaître ou être ravivées par une situation donnée. Ainsi, Le Figaro cite « les peurs de l'étranger, des attaques terroristes, d'être empoisonné… » Ces peurs peuvent être induites par le contexte, ou un mode de vie. C’est valable pour l’empoisonnement, l’invasion du numérique, l’explosion du chômage, la souffrance au travail… Mais dans ces cas précis, ces craintes peuvent être renforcées par une certaine « névrose médiatique ». C’est ce que nous avons remarqué ces derniers temps, cette addiction à l’information qui fait plus de mal que de bien. Un « catastrophisme entretenu » et bien nommé. Selon le Dr Pierre Canouï, pédopsychiatre et président de la FF2P, il « nous fait penser ou agir différemment. » Du coup, aujourd'hui, « le psycho-praticien ne peut plus rester sur la petite cuisine du moi » explique au Figaro Pierre Canouï. Et d’ajouter, « il se doit d'avoir un œil sur le monde ambiant. » Si, jusqu’à présent, on se contentait de réponses « mythologiques, politiques ou idéologiques », aujourd’hui, il s’agit d’apporter des réponses psychologiques. Et le mieux, est encore et surtout, de verbaliser.
Pourtant, rien de réjouissant. Intellectuels et scientifiques ont aussi des inquiétudes « pour l'avenir de notre humanité », explique lefigaro.fr. Ils les ont confiées au site The Edge en 2013. Et voilà à quoi elles ressemblent : « trou noir de la finance, privation des données numériques, influence des médias sociaux sur la science… » Si les penseurs ont des craintes, que dire du commun des mortels ? Sans vouloir continuer sur un mode anxiogène, les attentats de janvier ont conduit de nombreuses personnes à consulter. D’ailleurs, la FF2P, la fédération française de psycho-praticiens est consciente de nouveaux enjeux de société. Ces derniers sont même devenus le sujet d’une réflexion : « En quoi le monde actuel peut-il être à l'origine de nouvelles peurs ou en exacerber d'autres ? ».
De nouvelles peurs peuvent ainsi apparaître ou être ravivées par une situation donnée. Ainsi, Le Figaro cite « les peurs de l'étranger, des attaques terroristes, d'être empoisonné… » Ces peurs peuvent être induites par le contexte, ou un mode de vie. C’est valable pour l’empoisonnement, l’invasion du numérique, l’explosion du chômage, la souffrance au travail… Mais dans ces cas précis, ces craintes peuvent être renforcées par une certaine « névrose médiatique ». C’est ce que nous avons remarqué ces derniers temps, cette addiction à l’information qui fait plus de mal que de bien. Un « catastrophisme entretenu » et bien nommé. Selon le Dr Pierre Canouï, pédopsychiatre et président de la FF2P, il « nous fait penser ou agir différemment. » Du coup, aujourd'hui, « le psycho-praticien ne peut plus rester sur la petite cuisine du moi » explique au Figaro Pierre Canouï. Et d’ajouter, « il se doit d'avoir un œil sur le monde ambiant. » Si, jusqu’à présent, on se contentait de réponses « mythologiques, politiques ou idéologiques », aujourd’hui, il s’agit d’apporter des réponses psychologiques. Et le mieux, est encore et surtout, de verbaliser.