La vidéo de Gary Turk titille forcément. Elle est au cœur d’un sujet de société fondamental, et au-delà, de la refonte de la société elle-même. Ce n’est pas une vidéo drôle. Ce sont 5 minutes assez graves et sérieuses, lancées en avril dernier, et qui ont déjà été vues 37 millions de fois sur Youtube. Le sujet nous interpelle évidemment sur nos « nouvelles » pratiques : l’adoption d’un monde où les instruments technologiques passent avant la vraie vie, et par conséquent, nous font passer à côté… de la notre.
Coup monté ou vraie signal d'alarme ? Ce qui est sûr, c’est que la vidéo Look up, inonde le Web, avec son ton assez déprimant. En fin de compte, l’auteur, le jeune britannique Gary Turk, a raison, même s’il exagère quelque peu. Peut-être, mais pas que.
Cette vidéo s'adresse aux jeunes fans de nouvelles technologies, mais le gars ou la fille next door, pas forcément le geek de base. Tous ces gens que nous croisons dans le métro et qui textotent sans fin, sans jamais lever les yeux, ces autres, qui SMS dans la rue et vous foncent dessus, ou ces autres, ces parents à un spectacle d’école, j’y étais, qui au lieu d’écouter et de regarder les petits chanter et danser, ne les captent qu’à travers un écran de portable.
Pour Gary Turk, tous ces addicts de l’écran, et il n’a pas tort, « passent, à côté de la vraie vie ». La polémique fait rage. Soit, des internautes prennent cette vidéo comme une ouverture sur autre chose, « un hymne à la vie, loin des écrans. » D’autres, fustigent une technophobie exagérée.
Ce qui est sûr, c’est que Look up fait parler et interroge. Rien que cela, c’est bien. En effet, la vidéo commence par une citation de Gary Turk : « J'ai 422 amis. Et pourtant je suis seul ». Ce qui est effectivement dommage : avoir presque 500 friends, et pas un seul pour aller voire un café ! S’enchaînent alors des images de smartphones, de comptes Twitter ou Facebook, de jeux vidéo, d’ordinateurs, de tablettes, d'iPads...
Et ce qui frappe, c’est cette impression d'immense solitude. On est connecté certes, et sur-connectés, mais au final, on est seul. Même si les images de Gary Turk son tristes, et que son ton a des accents moralisateurs, il parle de « confusion et d’illusion ». On n’a du mal à le contredire.
Même si la vision de Gary Turk est radicale et pas nuancée, il veut « alerter sur les transformations des comportements induites avec le règne du monde digital ». Sa vidéo a le mérite de lancer le débat. Au-delà, elle laisse un arrière-goût étrange, et cette phrase revient sans cesse, comme une litanie : « Les réseaux que nous appelons sociaux n’ont rien de sociaux. Quand nous ouvrons nos ordinateurs, c’est nos portes que nous fermons. »
Coup monté ou vraie signal d'alarme ? Ce qui est sûr, c’est que la vidéo Look up, inonde le Web, avec son ton assez déprimant. En fin de compte, l’auteur, le jeune britannique Gary Turk, a raison, même s’il exagère quelque peu. Peut-être, mais pas que.
Cette vidéo s'adresse aux jeunes fans de nouvelles technologies, mais le gars ou la fille next door, pas forcément le geek de base. Tous ces gens que nous croisons dans le métro et qui textotent sans fin, sans jamais lever les yeux, ces autres, qui SMS dans la rue et vous foncent dessus, ou ces autres, ces parents à un spectacle d’école, j’y étais, qui au lieu d’écouter et de regarder les petits chanter et danser, ne les captent qu’à travers un écran de portable.
Pour Gary Turk, tous ces addicts de l’écran, et il n’a pas tort, « passent, à côté de la vraie vie ». La polémique fait rage. Soit, des internautes prennent cette vidéo comme une ouverture sur autre chose, « un hymne à la vie, loin des écrans. » D’autres, fustigent une technophobie exagérée.
Ce qui est sûr, c’est que Look up fait parler et interroge. Rien que cela, c’est bien. En effet, la vidéo commence par une citation de Gary Turk : « J'ai 422 amis. Et pourtant je suis seul ». Ce qui est effectivement dommage : avoir presque 500 friends, et pas un seul pour aller voire un café ! S’enchaînent alors des images de smartphones, de comptes Twitter ou Facebook, de jeux vidéo, d’ordinateurs, de tablettes, d'iPads...
Et ce qui frappe, c’est cette impression d'immense solitude. On est connecté certes, et sur-connectés, mais au final, on est seul. Même si les images de Gary Turk son tristes, et que son ton a des accents moralisateurs, il parle de « confusion et d’illusion ». On n’a du mal à le contredire.
Même si la vision de Gary Turk est radicale et pas nuancée, il veut « alerter sur les transformations des comportements induites avec le règne du monde digital ». Sa vidéo a le mérite de lancer le débat. Au-delà, elle laisse un arrière-goût étrange, et cette phrase revient sans cesse, comme une litanie : « Les réseaux que nous appelons sociaux n’ont rien de sociaux. Quand nous ouvrons nos ordinateurs, c’est nos portes que nous fermons. »