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Merci pour cette lecture, Valérie !


Vendredi 5 Septembre 2014





La vengeance est un plat qui se mange froid. Et c’est exactement ce que fait Valérie Trierweiler dans son opus, « Merci pour ce moment », paru hier, aux Éditions des Arènes. Dans ce récit, l’ex-première dame taille un beau costard à François Hollande, le Président de la République.


Merci pour cette lecture, Valérie !
Alors que la Rentrée littéraire bat son plein, alors que les premières sélections des prix tombent, le Goncourt, le Renaudot… Il y a un livre qui n’aura certainement pas le Goncourt, mais dont tout le monde parle. « Merci pour ce moment », paru hier, aux Éditions des Arènes est LE livre. Le livre de Valérie Trierweiler, ex-première dame congédiée à la suite du « Gayetgate », soit la découverte de la liaison du Président de la République avec l'actrice Julie Gayet.

Dans ce livre, dont le premier tirage s’élève à 200 000 exemplaires, et dont les droits américains ont déjà été cédés, Valérie Trierweiler se met à nu. Elle retouche cette image d’hystérique qui lui colle à la peau et apparaît davantage comme une femme blessée, avec des cornes qui passent malgré tout les grilles de La Lanterne à Versailles, le pavillon de chasse utilisé comme résidence d'État de la République française.
 
Dans la vie, et dans la vie de Valérie, particulièrement, il y a les bons et les méchants. Le méchant c’est François Hollande qui en prend sérieusement pour son grade. Froid, inhumain, pas sympa. Menteur aussi, et indifférent. Elle apparaît plutôt comme l'amoureuse éconduite. Avant d’aller rejoindre Julie Gayet rue du Cirque, il semblerait que François n’ait jamais assumé Valérie. Ni auprès de ses enfants, exit Valérie lors de l’enterrement de Nicole, la mère de François et exit aussi Valérie, lors de nombreux déplacements : « Je ne vois pas, ce que tu viendrais y faire », lui répond Hollande de façon récurrente.
 
Au-delà, le Président de la République, qui n’est pas à un paradoxe prêt, n’assume pas la famille de Valérie : « Elle n’est quand même pas jojo la famille Massonneau », lui dit-il. Et pourtant, cette famille modeste reflète parfaitement la base de son électorat populaire. Ringarde pour le Président de la République. Il préfère le château des parents de Julie Gayet dans le Gers où il s’est rendu. Un peu gauche caviar François quand même… D'ailleurs, son nouveau ministre de l'économie est un transfuge de la banque Rothschild...
 
Éjectée du Palais de l’Elysée, on apprend dans « Merci pour ce moment », que les médecins ont beaucoup prescrit d’anxiolytiques et de calmants à Valérie Trierweiler lors de son hospitalisation, et plus tard à La Lanterne. Heureusement, ses amis étaient là. D’ailleurs, lors de la passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, le contact est bien passé entre Valérie et Carla. Depuis la séparation imposée par François, il semblerait qu’il ait changé son fusil d’épaule et souhaite la reconquérir… Ah tiens donc. À chacun de ses déplacements, il lui fait porter des fleurs qu’elle trouve en arrivant dans sa chambre d’hôtel.
 
Quel coquin ce François. On dirait qu’à l’image de sa politique, il ne sache pas très bien ce qu’il veut. Les deux pieds dans le même sabot ? Aujourd’hui, il est le président le plus impopulaire de la Vème République. Il va pouvoir se teindre encore plus les cheveux parce que là, avec le livre de Valérie, il a de quoi se faire des cheveux blancs…
 
« Merci pour ce moment », Valérie Trierweiler (Les Arènes).

Merci pour cette lecture, Valérie !