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On avait jusqu’ici surtout des critiques ou pétitions d’économistes d’autres sensibilités ou bords politiques. Mais avec les critiques de Dominique Strauss-Kahn, mentor historique de nombre de soutiens de Emmanuel Macron, c’est autre chose. « Dans une note de blog publiée en ligne le mardi 11 avril, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, aujourd’hui retiré de la vie politique, sort de son silence pour dresser un bilan sévère de l’action d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, pointant « quatre erreurs » qui, selon lui, ont « conduit le pays dans l’impasse ». L’ancien ministre de l’économie de Lionel Jospin, qui fut un temps la figure de proue du réformisme social-démocrate et avait fondé de grandes espérances dans la présidence d’Emmanuel Macron au lendemain de son élection en 2017, reproche désormais au chef de l’Etat d’avoir « malmené le peuple français » et, peut-être, « rendu difficile toute législation d’envergure jusqu’à la fin du quinquennat » » résume Le Monde.
Les critiques de l’ancien directeur du FMI sont d’ordre politique plus qu’économique. Il critique finalement plus la manière que le fond. Mais pas uniquement. « En cause : le choix malheureux du calendrier de la réforme des retraites en pleine tension inflationniste, l’abandon d’une réforme systémique au profit d’une approche paramétrique centrée sur l’âge-pivot (un « vestige des luttes sociales d’hier »), le mépris de l’opposition de la société civile et des syndicats, et, enfin, le passage en force au Parlement. « Faute d’avoir bien choisi son moment, faute d’avoir construit une réforme holistique, faute d’avoir bien choisi ses alliés, le pouvoir politique s’est retrouvé dans une impasse », constate-t-il. » relève le quotidien.
S’inquiétant de l’avenir politique de la France, la prise de position de Dominique Strauss-Khan est finalement symbolique de l’unanimité des citriques visant le pouvoir actuel. Car les arguments budgétaires ou économiques sont difficiles à faire peser dans un contexte où toutes les règles budgétaires sont en régime d’exception.
Les critiques de l’ancien directeur du FMI sont d’ordre politique plus qu’économique. Il critique finalement plus la manière que le fond. Mais pas uniquement. « En cause : le choix malheureux du calendrier de la réforme des retraites en pleine tension inflationniste, l’abandon d’une réforme systémique au profit d’une approche paramétrique centrée sur l’âge-pivot (un « vestige des luttes sociales d’hier »), le mépris de l’opposition de la société civile et des syndicats, et, enfin, le passage en force au Parlement. « Faute d’avoir bien choisi son moment, faute d’avoir construit une réforme holistique, faute d’avoir bien choisi ses alliés, le pouvoir politique s’est retrouvé dans une impasse », constate-t-il. » relève le quotidien.
S’inquiétant de l’avenir politique de la France, la prise de position de Dominique Strauss-Khan est finalement symbolique de l’unanimité des citriques visant le pouvoir actuel. Car les arguments budgétaires ou économiques sont difficiles à faire peser dans un contexte où toutes les règles budgétaires sont en régime d’exception.