Creative Commons Pixabay
"À l'heure où les élèves mahorais cherchent un nom à ce nouveau volcan dans le cadre d'un jeu concours lancé par la préfecture de Mayotte, Pierre Briole, chercheur au CNRS, revient sur cet événement unique qui continue de livrer ses secrets", explique dans un communiqué l'Institut Géographique International (IGN).
Pierre Briole ajoute qu'il "s'agit d'une découverte exceptionnelle : tout commence en septembre 2018 quand les stations RGP installées à Mayotte signalent des anomalies", décrit-il, ajoutant que "des changements de coordonnées géographiques importants alertent le service de géodésie et de métrologie de l'IGN."
Ainsi, "les écarts de positionnement continuent d'augmenter pour atteindre 1,5 cm de déplacement en un mois", poursuit le chercherur au CNRS, qui précise : "je prends donc les données GNSS mises à notre disposition par le RGP pour les analyser en détail et modéliser le phénomène. Au départ, j'ignore qu'il s'agit d'une éruption volcanique mais très vite, un constat s'impose : les tremblements de terre, à eux seuls, ne peuvent pas expliquer les déformations."
Pierre Briole explique que d'après ses calculs, "l'île s'affaisse progressivement et la déformation converge vers un point unique situé environ 40 km à l'est de l'île et à une profondeur de 30 km."
"J'en déduis qu'il peut s'agir d'un réservoir magmatique profond en train de se vider. Ce modèle du volcan permet d'expliquer les données GNSS mais ce n'est pas encore une certitude à ce stade", explique-t-il encore, ajoutant que "quand un autre phénomène étrange se produit à plusieurs reprises et tout particulièrement le 11 novembre : nous observons un trémor, c'est-à-dire un signal sismique long et de période régulière qui fait penser à la possible oscillation de magma dans les réservoirs et conduits magmatiques, un phénomène connu sur divers volcans, mais tellement fort à Mayotte qu'il est observable tout autour de la Terre. "
"Puis ce sont des poissons morts qui sont observés par les pêcheurs de Mayotte : début 2019, une première mission en mer est organisée, pilotée par le CNRS, l'IPGP, le BRGM, l'Ifremer et d'autres organismes", poursuit le chercheur, ajoutant que "des stations sismologiques placées au fond de la mer à proximité du foyer sismique lors de la première campagne sont récupérées quelques mois plus tard et permettent de mieux localiser la sismicité". C'est lors de cette campagne de récupération que "es scientifiques découvrent des reliefs nouveaux, des panaches thermiques. Ils effectuent des dragages et remontent à la surface des roches basaltiques fraîches. L'éruption volcanique sous-marine est alors avérée définitivement", conclue Pierre Briole dans son communiqué.
Pierre Briole ajoute qu'il "s'agit d'une découverte exceptionnelle : tout commence en septembre 2018 quand les stations RGP installées à Mayotte signalent des anomalies", décrit-il, ajoutant que "des changements de coordonnées géographiques importants alertent le service de géodésie et de métrologie de l'IGN."
Ainsi, "les écarts de positionnement continuent d'augmenter pour atteindre 1,5 cm de déplacement en un mois", poursuit le chercherur au CNRS, qui précise : "je prends donc les données GNSS mises à notre disposition par le RGP pour les analyser en détail et modéliser le phénomène. Au départ, j'ignore qu'il s'agit d'une éruption volcanique mais très vite, un constat s'impose : les tremblements de terre, à eux seuls, ne peuvent pas expliquer les déformations."
Pierre Briole explique que d'après ses calculs, "l'île s'affaisse progressivement et la déformation converge vers un point unique situé environ 40 km à l'est de l'île et à une profondeur de 30 km."
"J'en déduis qu'il peut s'agir d'un réservoir magmatique profond en train de se vider. Ce modèle du volcan permet d'expliquer les données GNSS mais ce n'est pas encore une certitude à ce stade", explique-t-il encore, ajoutant que "quand un autre phénomène étrange se produit à plusieurs reprises et tout particulièrement le 11 novembre : nous observons un trémor, c'est-à-dire un signal sismique long et de période régulière qui fait penser à la possible oscillation de magma dans les réservoirs et conduits magmatiques, un phénomène connu sur divers volcans, mais tellement fort à Mayotte qu'il est observable tout autour de la Terre. "
"Puis ce sont des poissons morts qui sont observés par les pêcheurs de Mayotte : début 2019, une première mission en mer est organisée, pilotée par le CNRS, l'IPGP, le BRGM, l'Ifremer et d'autres organismes", poursuit le chercheur, ajoutant que "des stations sismologiques placées au fond de la mer à proximité du foyer sismique lors de la première campagne sont récupérées quelques mois plus tard et permettent de mieux localiser la sismicité". C'est lors de cette campagne de récupération que "es scientifiques découvrent des reliefs nouveaux, des panaches thermiques. Ils effectuent des dragages et remontent à la surface des roches basaltiques fraîches. L'éruption volcanique sous-marine est alors avérée définitivement", conclue Pierre Briole dans son communiqué.