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A priori pas de problème, mais le dossier sera traité en profondeur. Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, a commenté avec bienveillance le projet de fusion entre TF1 et M6 à l’occasion d’un événement avec le secteur publicitaire. « Il est «naturel» et «compréhensible» que les acteurs du paysage audiovisuel français se «mettent en ordre de marche» pour «développer leur capacité d'investissement et une sorte de souveraineté culturelle», a dit mardi Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, qui doit rendre début 2022 son avis sur le projet de fusion entre TF1 et M6. Saisi au début de l'été, le Conseil supérieur de l'audiovisuel doit débuter cette semaine les auditions des deux diffuseurs et de l'ensemble des acteurs du marché (producteurs, concurrents, opérateurs, sociétés d'auteurs), a-t-il ajouté à l'occasion des 15e Rencontres de l'Udecam, le rendez-vous des publicitaires français » raconte Le Figaro .
La route est encore longue avec une autorisation et le CSA n’est pas le seul à s’intéresser au sujet. Mais avant les auditions et discussions, les arguments des deux groupes semblent avoir porté auprès de l’instance de régulation. « Évolution des usages avec des modes de consommation de moins en moins linéaires, des supports avec une multiplication des écrans par foyer, et appétit des Gafa pour le marché de la pub et des contenus : la crise du Covid-19 a «joué un rôle d'amplificateur» de tendances de fond dans le secteur de l'audiovisuel, a rappelé Roch-Olivier Maistre. «Le régulateur n'est pas là pour conserver et préserver le statu quo, mais pour anticiper et pour accompagner les transformations à l'œuvre du paysage médiatique», a-t-il martelé, d'autant que depuis quelques années, «les annonces de consolidation se sont multipliées», notamment aux États-Unis » ajoute le quotidien. Rappelant que la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, avait, elle aussi, fait des déclarations bienveillantes à l’annonce du projet qui est annoncé pour la fin de l’année prochaine.
La route est encore longue avec une autorisation et le CSA n’est pas le seul à s’intéresser au sujet. Mais avant les auditions et discussions, les arguments des deux groupes semblent avoir porté auprès de l’instance de régulation. « Évolution des usages avec des modes de consommation de moins en moins linéaires, des supports avec une multiplication des écrans par foyer, et appétit des Gafa pour le marché de la pub et des contenus : la crise du Covid-19 a «joué un rôle d'amplificateur» de tendances de fond dans le secteur de l'audiovisuel, a rappelé Roch-Olivier Maistre. «Le régulateur n'est pas là pour conserver et préserver le statu quo, mais pour anticiper et pour accompagner les transformations à l'œuvre du paysage médiatique», a-t-il martelé, d'autant que depuis quelques années, «les annonces de consolidation se sont multipliées», notamment aux États-Unis » ajoute le quotidien. Rappelant que la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, avait, elle aussi, fait des déclarations bienveillantes à l’annonce du projet qui est annoncé pour la fin de l’année prochaine.