DR compte Twitter Emmanuel Macron
A l’occasion du Women’s forum du 2 décembre, Emmanuel Macron est allé très loin dans un discours destiné à séduire les femmes. A la table ronde à laquelle il participait et durant laquelle il a parlé des politiques à entreprendre pour une meilleure représentation des femmes, il est allé jusqu’à dire : « je me déclare féministe et j’aimerais être reconnu comme tel par les femmes. »
« Aujourd’hui, "notre principal problème n’est pas d’avoir des femmes dans les conseils d’administration, mais dans les membres des conseils exécutifs", soit ceux qui prennent les décisions opérationnelles. L’ex-ministre de l’Economie a rappelé qu’il aimerait voir davantage de femmes entrer en politique comme dans la vie professionnelle, car les éloigner du marché du travail est "injuste et inefficace". A regretter, il n’a pas détaillé les mesures concrètes qu’il comptait mettre en place sur ce sujet dans son programme pour la présidentielle » rapporte le magazine Challenges. Une déclaration de campagne qui a séduit mais dont, contexte oblige, la sincérité a très vite été remise en question.
La venue d’Emmanuel Macron a été perçue comme un déplacement tactique, mettant les femmes dans les sujets abordés. Pour autant à par le magazine économique, la prise de position est quasiment passée inaperçu par le raz de marée médiatique de la déclaration de François Hollande. L’ancien ministre de l’Economie est rassuré de ne pas avoir à se frotter à son ancien parrain mais plus vraisemblablement à Manuel Valls, avec lequel la relation a toujours été mauvaise. « Interrogé sur la décision de François Hollande de ne pas se représenter à l’élection présidentielle, annoncée la veille, il a botté en touche, mais souligné qu’Hollande appelait à l’alliance des "progressistes", son concept chéri. A noter, le beau lapsus de Patty Hajdu, la ministre de la condition féminine canadienne invitée à débattre avec lui, qui l’a appelé "François" au détour d’une phrase…Oups » s’amuse Challenges.
« Aujourd’hui, "notre principal problème n’est pas d’avoir des femmes dans les conseils d’administration, mais dans les membres des conseils exécutifs", soit ceux qui prennent les décisions opérationnelles. L’ex-ministre de l’Economie a rappelé qu’il aimerait voir davantage de femmes entrer en politique comme dans la vie professionnelle, car les éloigner du marché du travail est "injuste et inefficace". A regretter, il n’a pas détaillé les mesures concrètes qu’il comptait mettre en place sur ce sujet dans son programme pour la présidentielle » rapporte le magazine Challenges. Une déclaration de campagne qui a séduit mais dont, contexte oblige, la sincérité a très vite été remise en question.
La venue d’Emmanuel Macron a été perçue comme un déplacement tactique, mettant les femmes dans les sujets abordés. Pour autant à par le magazine économique, la prise de position est quasiment passée inaperçu par le raz de marée médiatique de la déclaration de François Hollande. L’ancien ministre de l’Economie est rassuré de ne pas avoir à se frotter à son ancien parrain mais plus vraisemblablement à Manuel Valls, avec lequel la relation a toujours été mauvaise. « Interrogé sur la décision de François Hollande de ne pas se représenter à l’élection présidentielle, annoncée la veille, il a botté en touche, mais souligné qu’Hollande appelait à l’alliance des "progressistes", son concept chéri. A noter, le beau lapsus de Patty Hajdu, la ministre de la condition féminine canadienne invitée à débattre avec lui, qui l’a appelé "François" au détour d’une phrase…Oups » s’amuse Challenges.