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Si le confinement avait été une possibilité envisagée officiellement, des solutions de secours auraient été préparées. Car c’est surtout la soudaineté de la décision qui pose un problème majeur au monde du livre. En moins de cinq jours, l’éventualité de mesures plus importantes puis l’hypothèse du confinement et enfin son entrée en vigueur se sont enchainés. Et malgré les demandes désespérées des librairies à rester ouvertes, le non est resté ferme. Sauf pour les commerces qui vendent d’autres produits tolérés : nourriture, informatique ou bricolage. En somme, seules les grandes surfaces avec coins libraires, Fnac-Darty ou Cultura vont vendre des livres. « Dès avant l’allocution présidentielle, puis entre celle-ci et le point presse du gouvernement, jeudi soir, et même en amont, toute la chaîne du livre s’est « démenée », dit Pierre Dutilleul, directeur général du Syndicat national de l’édition (SNE), avec l’espoir de garder les librairies ouvertes » rapporte Le Monde.
Alors que le deuxième confinement s’annonce éprouvant et plein d’incertitudes, le monde du livre espérait être la respiration des personnes enfermées chez elles. D’autant qu’àn l’approche de Noel, en novembre et décembre, le quart des ventes de livres ont lieu. « L’affaire est particulièrement grave après un printemps qui leur a fait perdre 95 % des ventes pendant deux mois selon l’institut GFK, et ce même si l’été et le début de l’année scolaire, miraculeux, ont permis de rattraper une grande partie de ce retard – il n’est plus que de 8 % en moyenne » rappelle le quotidien de l’après-midi. La plupart des prix littéraires qui se tiennent en fin d’année ont annoncé leur report en réaction aux fermetures des librairies. Comment fêter les auteurs primés de l’année quand le secteur est en sursis ? Netflix et les réseaux sociaux eux ne ferment jamais. Le confinement sera donc plus abrutissant que jamais.
Alors que le deuxième confinement s’annonce éprouvant et plein d’incertitudes, le monde du livre espérait être la respiration des personnes enfermées chez elles. D’autant qu’àn l’approche de Noel, en novembre et décembre, le quart des ventes de livres ont lieu. « L’affaire est particulièrement grave après un printemps qui leur a fait perdre 95 % des ventes pendant deux mois selon l’institut GFK, et ce même si l’été et le début de l’année scolaire, miraculeux, ont permis de rattraper une grande partie de ce retard – il n’est plus que de 8 % en moyenne » rappelle le quotidien de l’après-midi. La plupart des prix littéraires qui se tiennent en fin d’année ont annoncé leur report en réaction aux fermetures des librairies. Comment fêter les auteurs primés de l’année quand le secteur est en sursis ? Netflix et les réseaux sociaux eux ne ferment jamais. Le confinement sera donc plus abrutissant que jamais.