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Des tatouages mais pas pour se démarquer, au contraire. Ces vingt dernières années, le tatouage a quitté les milieux les plus marginaux. De plus en plus de personnes franchissent le pas, enlevant toute explication sociologique ou culturelle à la démarche. Est-ce que pour autant tout a été dit concernant la pratique ? Le Figaro prouve le contraire en se penchant sur les tatouages motivés par des aspects thérapeutiques. Le quotidien revient ainsi sur les professionnels spécialisés dans les tatouages qui visent à cacher les stigmates de maladies, de cicatrices ou des effets de traitements lourds.
« Le tatouage d’un sein est payé 350 euros, des deux 450 euros, et le maquillage permanent des sourcils 330 euros. L’Assurance-maladie rembourse déjà le tatouage d’aréole, mais seulement s’il est réalisé par un chirurgien ou un dermatologue. L’acte est alors coté 125 euros. Et le résultat est rarement à la hauteur de celui obtenu chez un professionnel du tatouage… Dans une réponse écrite au député Christian Jacob (LR) en 2019, le ministère de la Santé précisait cependant que «pour des raisons de sécurité et de qualité des soins, il n’est pas souhaitable d’élargir la prise en charge de cette technique dans des structures non habilitées, pour des tatouages réalisés par des tatoueurs n’ayant pas reçu de formation médicale». Sans être en contradiction, le plan cancer 2014-2019 précisait dans son rapport publié début 2021 la nécessité de «renforcer la place des soins esthétiques dans les soins de support»… sans que les choses aient réellement évolué depuis », explique le quotidien.
La pratique n’est pas nouvelle, mais sa réglementation et sa mise en valeur doit permettre aux personnes concernées d’être accompagnés le mieux possible. Avec des effets très bénéfiques dans des domaines très variés : « De plus en plus connue dans le cancer du sein, la «reconstruction» par tatouage se développe aussi dans d’autres domaines. Par exemple, elle peut concerner le cuir chevelu. Carole Mansuy, également victime d’un cancer, n’a pas vu ses cheveux repousser à la suite de ses traitements. «C’est, à l’époque, comme si j’avais une alopécie masculine. Depuis quelques mois, la micropigmentation capillaire qui m’a été faite agit comme un trompe-l’œil.» Carole Mansuy n’a toujours pas de cheveux mais semble les avoir rasés volontairement, ce qui fait toute la différence… «Le regard des gens dans la rue et de mes enfants a changé», explique cette Vauclusienne. Autre possibilité, le tatouage des sourcils, qui tombent sous les effets de la chimiothérapie. »
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro »
« Le tatouage d’un sein est payé 350 euros, des deux 450 euros, et le maquillage permanent des sourcils 330 euros. L’Assurance-maladie rembourse déjà le tatouage d’aréole, mais seulement s’il est réalisé par un chirurgien ou un dermatologue. L’acte est alors coté 125 euros. Et le résultat est rarement à la hauteur de celui obtenu chez un professionnel du tatouage… Dans une réponse écrite au député Christian Jacob (LR) en 2019, le ministère de la Santé précisait cependant que «pour des raisons de sécurité et de qualité des soins, il n’est pas souhaitable d’élargir la prise en charge de cette technique dans des structures non habilitées, pour des tatouages réalisés par des tatoueurs n’ayant pas reçu de formation médicale». Sans être en contradiction, le plan cancer 2014-2019 précisait dans son rapport publié début 2021 la nécessité de «renforcer la place des soins esthétiques dans les soins de support»… sans que les choses aient réellement évolué depuis », explique le quotidien.
La pratique n’est pas nouvelle, mais sa réglementation et sa mise en valeur doit permettre aux personnes concernées d’être accompagnés le mieux possible. Avec des effets très bénéfiques dans des domaines très variés : « De plus en plus connue dans le cancer du sein, la «reconstruction» par tatouage se développe aussi dans d’autres domaines. Par exemple, elle peut concerner le cuir chevelu. Carole Mansuy, également victime d’un cancer, n’a pas vu ses cheveux repousser à la suite de ses traitements. «C’est, à l’époque, comme si j’avais une alopécie masculine. Depuis quelques mois, la micropigmentation capillaire qui m’a été faite agit comme un trompe-l’œil.» Carole Mansuy n’a toujours pas de cheveux mais semble les avoir rasés volontairement, ce qui fait toute la différence… «Le regard des gens dans la rue et de mes enfants a changé», explique cette Vauclusienne. Autre possibilité, le tatouage des sourcils, qui tombent sous les effets de la chimiothérapie. »
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro »