En quelle année sommes-nous ? En 2015. Mais même en 2015, Madame Michu, les idées sexistes continuent de handicaper de nombreuses jeunes filles lors de leurs études. Préjugés, a priori, stéréotypes… De quoi s’agit-il ? Un exemple parmi d’autres, mais un exemple parlant : le « génie » serait réservé aux hommes. Plus largement, dans l’inconscient collectif, les femmes seraient inférieures intellectuellement par rapport aux hommes. Pas moins.
C’est ce qui ressort d’une étude américaine, dont les résultats ont été publiés la semaine dernière dans la revue Science. Les clichés « sexistes » perdurent. Notamment dans le domaine des sciences. On y apprend – si on ne le savait pas – que l’absence des femmes dans les filières scientifiques est criante. Pour mener cette enquête, pas loin de 2 000 étudiants en thèse de doctorat ont été interrogés. Ces derniers confirment l’enracinement des préjugés sexistes dans le monde des sciences.
Si ces derniers ne sont pas fondés, dans la réalité, en revanche, ils réussissent à détourner bien des filles d’éventuelles carrières scientifiques. Ces idées sont si fortes que les jeunes filles s’empêchent tout simplement de choisir des filières scientifiques. Notamment, celles où la physique et la philosophie sont enseignées en premier lieu.
Au Figaro, Sarah-Jane Leslie, professeur de philosophie à l’Université de Princeton, et à l’origine de cette étude, explique : « Il y a des préjugés culturels répandus liant les hommes, pas les femmes, à l’excellence intellectuelle. » Son binôme de recherches, Andrei Cimpian, professeur de psychologie à l’Université d’Illinois, souligne quant à lui : « Les résultats de notre recherche confortent l’hypothèse selon laquelle il s’agit de préjugés inconscients enracinés dans des stéréotypes sur l’homme et la femme dans notre société. »
Et de préjugés en préjugés, les idées reçues s’ancrent. Ainsi, dans l’inconscient collectif, les femmes seraient « moins capables d’excellence dans leur discipline que les hommes », fait remarquer Andrei Cimpian. Résultat, les femmes sont moins représentées, ou meme sous-représentées dans certaines disciplines scientifiques : technologie, ingénierie, mathématiques. Sans oubier la philosophie et les sciences sociales comme l’économie. Il est temps de s’attaquer à ce mécanisme des préjugés. Allez, les filles !
C’est ce qui ressort d’une étude américaine, dont les résultats ont été publiés la semaine dernière dans la revue Science. Les clichés « sexistes » perdurent. Notamment dans le domaine des sciences. On y apprend – si on ne le savait pas – que l’absence des femmes dans les filières scientifiques est criante. Pour mener cette enquête, pas loin de 2 000 étudiants en thèse de doctorat ont été interrogés. Ces derniers confirment l’enracinement des préjugés sexistes dans le monde des sciences.
Si ces derniers ne sont pas fondés, dans la réalité, en revanche, ils réussissent à détourner bien des filles d’éventuelles carrières scientifiques. Ces idées sont si fortes que les jeunes filles s’empêchent tout simplement de choisir des filières scientifiques. Notamment, celles où la physique et la philosophie sont enseignées en premier lieu.
Au Figaro, Sarah-Jane Leslie, professeur de philosophie à l’Université de Princeton, et à l’origine de cette étude, explique : « Il y a des préjugés culturels répandus liant les hommes, pas les femmes, à l’excellence intellectuelle. » Son binôme de recherches, Andrei Cimpian, professeur de psychologie à l’Université d’Illinois, souligne quant à lui : « Les résultats de notre recherche confortent l’hypothèse selon laquelle il s’agit de préjugés inconscients enracinés dans des stéréotypes sur l’homme et la femme dans notre société. »
Et de préjugés en préjugés, les idées reçues s’ancrent. Ainsi, dans l’inconscient collectif, les femmes seraient « moins capables d’excellence dans leur discipline que les hommes », fait remarquer Andrei Cimpian. Résultat, les femmes sont moins représentées, ou meme sous-représentées dans certaines disciplines scientifiques : technologie, ingénierie, mathématiques. Sans oubier la philosophie et les sciences sociales comme l’économie. Il est temps de s’attaquer à ce mécanisme des préjugés. Allez, les filles !