C’est une étude qui confirme ce que le bon sens savait déjà : avoir des kilos en trop diminue l’espérance de vie. « Les chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) et de l'École de Santé publique de Harvard (États-Unis) ont décortiqués 239 études menées entre 1970 et 2015 pendant plusieurs années auprès de 10,6 millions de adultes, en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et Nouvelle Zélande et en Asie. Ils se sont concentrés sur les données de 3,9 millions de personnes à travers quatre continents. Les scientifiques ont mesuré le risque de décès prématuré (avant l'âge de 70 ans) chez ces volontaires » explique Femme Actuelle.
Même quelques kilos en trop jouent
La nouveauté de l’étude c’est qu’elle montre que même les personnes en surpoids non pathologiques ou les cas de légère obésité jouent sur l’espérance de vie. Ainsi, les premiers vivraient en moyenne un an d’espérance de vie, contre trois ans pour les seconds. Plus le nombre de kilos en trop est important, plus l’espérance de vie moyenne baisse, c’est quasiment mathématique. Bonne nouvelle pour les femmes cependant, il semblerait que les conséquences du surpoids sur l’espérance de vie est trois fois plus importants chez les hommes, dont l’espérance de vie est déjà globalement plus courte.
Avec cette étude, les chercheurs montrent que la question du poids n’est pas une question esthétique ou de mode, mais surtout de santé. Si être trop maigre peut s’avérer très nocif pour la santé, le surpoids est un fléau d’une toute autre ampleur.
« Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y aurait 1,3 milliard d'adultes en surpoids (soit 39 % des adultes de 18 ans et plus) dans le monde et 600 millions d'obèses (soit 13 % des adultes) » rapporte Femme Actuelle. Le magazine rappelle par ailleurs que l’on considère une personne en surpoids quand l’indice de masse corporelle (poids en kilos divisé par le carré de la taille en mètre) se situe entre 25 et 29,9, ensuite jusqu’à 34,9 il s’agit d’une situation d’obésité puis au-dessus de 40 d’obésité sévère.
Avec cette étude, les chercheurs montrent que la question du poids n’est pas une question esthétique ou de mode, mais surtout de santé. Si être trop maigre peut s’avérer très nocif pour la santé, le surpoids est un fléau d’une toute autre ampleur.
« Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y aurait 1,3 milliard d'adultes en surpoids (soit 39 % des adultes de 18 ans et plus) dans le monde et 600 millions d'obèses (soit 13 % des adultes) » rapporte Femme Actuelle. Le magazine rappelle par ailleurs que l’on considère une personne en surpoids quand l’indice de masse corporelle (poids en kilos divisé par le carré de la taille en mètre) se situe entre 25 et 29,9, ensuite jusqu’à 34,9 il s’agit d’une situation d’obésité puis au-dessus de 40 d’obésité sévère.