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Pas sur que ce soit efficace mais c’est inédit. Plus de 200 journaux américains se sont mis d’accord pour publier en même temps des articles pour dénoncer les dernières déclarations de Donald Trump contre les médias. La responsable des pages débats du Boston Globe est à l’origine de cette initiative. Chaque rédaction qui a décidé de rejoindre l’initiative a publié un texte différent en toute liberté mais en acceptant de s’inscrire dans cette forme de protestation contres les dernières outrances du président américain.
La symbolique est importante mais pas tellement inquiétante pour Donald Trump qui a suffisamment démontré qu’il n’avait pas besoin de l’assentiment des journaux ou des médias pour être populaire. Au contraire, il semble se nourrir de l’opposition de ces derniers depuis le premier jour du lancement de sa campagne pour les dernières présidentielles. « Ce que nous devons faire réclame plus de temps et d’argent, c’est éduquer les gens à l’école sur ce que sont les informations, sur ce qui est digne de confiance ou pas, mais aussi avoir des journalistes sur le terrain qui interagissent avec les lecteurs et les téléspectateurs, expliquent comment nous travaillons, et c’est comme cela que l’on aura plus de confiance dans les médias » a commenté une journaliste de CNN, peu convaincue par l’initiative.
De son côté The Wall Street Journal a critiqué l’initiative, y voyant une démarche plus politique que journalistique. D’autant qu’une réaction coordonnée accentue encore plus l’impression d’un monde médiatique monolithique qui vient des mêmes milieux et partage les mêmes opinions, parfois en rupture avec une partie importante de l’opinion publique. En période de pré-élection de mi-mandat où les esprits politiques sont échaudés, toutes les initiatives doivent être pesées. Réagir en corporation quand on reçoit des critiques qui la dénonce n’est certainement pas la meilleure idée.
La symbolique est importante mais pas tellement inquiétante pour Donald Trump qui a suffisamment démontré qu’il n’avait pas besoin de l’assentiment des journaux ou des médias pour être populaire. Au contraire, il semble se nourrir de l’opposition de ces derniers depuis le premier jour du lancement de sa campagne pour les dernières présidentielles. « Ce que nous devons faire réclame plus de temps et d’argent, c’est éduquer les gens à l’école sur ce que sont les informations, sur ce qui est digne de confiance ou pas, mais aussi avoir des journalistes sur le terrain qui interagissent avec les lecteurs et les téléspectateurs, expliquent comment nous travaillons, et c’est comme cela que l’on aura plus de confiance dans les médias » a commenté une journaliste de CNN, peu convaincue par l’initiative.
De son côté The Wall Street Journal a critiqué l’initiative, y voyant une démarche plus politique que journalistique. D’autant qu’une réaction coordonnée accentue encore plus l’impression d’un monde médiatique monolithique qui vient des mêmes milieux et partage les mêmes opinions, parfois en rupture avec une partie importante de l’opinion publique. En période de pré-élection de mi-mandat où les esprits politiques sont échaudés, toutes les initiatives doivent être pesées. Réagir en corporation quand on reçoit des critiques qui la dénonce n’est certainement pas la meilleure idée.