Enfin une nouvelle à laquelle on peut s’accrocher. Le nombre d’excision est en forte baisse dans le monde. Une étude publiée par le British Medical Journal Global Health montre en effet que la tendance est excellente. « Sur une ou plusieurs décennies, selon les données disponibles, apparaît une baisse parfois spectaculaire de la prévalence dans plusieurs régions africaines, notamment en Afrique de l’Est où, de 71,4 % en 1995, elle a chuté à 8 % en 2016. Elle a aussi régressé de 73,6 % en 1996 à 25,4 % en 2017 en Afrique de l’Ouest, et de 58 % en 1990 à 14 % en 2015 en Afrique du Nord. Néanmoins, de fortes variations subsistent au fil du temps entre pays et régions et au sein d’un même pays » rapporte Le Monde .
Le problème est encore loin d’avoir disparu puisque d’après les chiffres de l’Unicef il y a 200 millions de femmes victimes de ces mutilations sexuelles. Une trentaine de pays sont particulièrement coutumier de ces pratiques barbares. « Dans cette nouvelle étude, Ngianga-Bakwin Kandala (université du Witwatersrand, Afrique du Sud) et ses collègues ont analysé plusieurs bases de données pour documenter la fréquence des mutilations génitales féminines et de l’excision. Leur travail couvre plus de 200 000 enfants entre la naissance et l’âge de 14 ans sur la période 1990-2017, dans vingt-neuf pays (vingt-sept situés en Afrique plus l’Irak et le Yémen) connus pour abriter cette pratique. Il manque au tableau mondial cependant l’Indonésie, pays où le nombre d’excisions est très important » précise le quotidien français.
Contrairement à l’Unicef, cette dernière étude prend en compte les enfants et non uniquement les femmes de 15 à 49 ans. « Cette prise en compte nouvelle des enfants est d’autant plus importante que l’âge moyen à laquelle est pratiquée l’excision aurait tendance à baisser, se situant avant l’adolescence, et même avant dix ans » souligne Le Monde. La lutte reste encore largement d’actualité dans certains pays où les taux sont encore très inquiétants notamment au Mali (72,59%), Mauritanie (61,2%) ou la Guinée (50,35%).
Le problème est encore loin d’avoir disparu puisque d’après les chiffres de l’Unicef il y a 200 millions de femmes victimes de ces mutilations sexuelles. Une trentaine de pays sont particulièrement coutumier de ces pratiques barbares. « Dans cette nouvelle étude, Ngianga-Bakwin Kandala (université du Witwatersrand, Afrique du Sud) et ses collègues ont analysé plusieurs bases de données pour documenter la fréquence des mutilations génitales féminines et de l’excision. Leur travail couvre plus de 200 000 enfants entre la naissance et l’âge de 14 ans sur la période 1990-2017, dans vingt-neuf pays (vingt-sept situés en Afrique plus l’Irak et le Yémen) connus pour abriter cette pratique. Il manque au tableau mondial cependant l’Indonésie, pays où le nombre d’excisions est très important » précise le quotidien français.
Contrairement à l’Unicef, cette dernière étude prend en compte les enfants et non uniquement les femmes de 15 à 49 ans. « Cette prise en compte nouvelle des enfants est d’autant plus importante que l’âge moyen à laquelle est pratiquée l’excision aurait tendance à baisser, se situant avant l’adolescence, et même avant dix ans » souligne Le Monde. La lutte reste encore largement d’actualité dans certains pays où les taux sont encore très inquiétants notamment au Mali (72,59%), Mauritanie (61,2%) ou la Guinée (50,35%).