Chaises Drucker
Qu’est-ce qui est typiquement parisien, nécessite quatre heures de travail par pièce, existe dans trente et un coloris et est essentiellement fabriqué en France ? Si vous donnez votre langue au chat, on vous aide : les chaises de café en rotin tressé, de couleurs vives et aux entrelacs graphiques spécifiques. Elles sont reconnaissables entre toutes.
Dans ce marché haut de gamme, il faut compter environ 600 euros pour une pièce. Deux enseignes anciennes occupent le marché, les maisons Drucker et Gatti. Au dos des spécimens en rotin courbé, des plaques gravées indiquent la marque. Aucun doute possible sur leur provenance.
Sans enfoncer les portes ouvertes, les chaises Drucker et Gatti sont un symbole de savoir-faire et d’artisanat made in France. Un savoir-faire patrimonial qui s’arrache à l’étranger. Le tissage spécifique des fibres de rotin est particulièrement prisé aux États-Unis. À New York, les chaises de cafés parisiens bénéficient de la mode des néo-bistrots ou celle de la bistronomie en général qui s'exporte outre-Atlantique.
Si 60% des commandes proviennent de l’étranger, peut-on lire dans L’Express Styles, les cafés parisiens perpétuent la tradition. Ainsi, les prestigieux cafés de Flore, des Deux Magots, ou encore la Closerie des Lilas, entre autres, en sont équipés. Bien d’autres propriétaires de cafés en ont pourvu leurs terrasses. Pour les particuliers addicts qui aimeraient les avoir sur leur propre terrasse, on les trouve à l’unité chez Merci, le concept-store du boulevard Beaumarchais à Paris.
L’entreprise familiale Drucker a été créée au XIXème siècle. Aujourd’hui encore, après moult péripéties, ses ateliers sont situés dans l’Oise. Il y a neuf ans, elle a été reprise par l’ingénieur Bruno Dubois. « La gestion de la maison Drucker avait été désastreuse, mais le produit était fantastique », explique t-il à L’Express Styles. Pour preuve, les fameuses chaises aux dessins graphiques et aux combinaisons de couleurs presque infinies avaient été choisies pour équiper certains ponts du Titanic !
De fait, les chaises Drucker sont super chic, empilables et ultra solides : « La matière utilisée pour le dossier des sièges est la Rolls des plastiques. Un matériau de si grande qualité que le soleil n’a pas de prise dessus. », explique encore Bruno Dubois. Le tissage des dossiers est fait à la main dans l'Oise. En revanche, les piètements sont fabriqués en Espagne et au Portugal. La Maison Drucker, une toute petite structure de vingt-cinq employés a un avenir tout tracé : continuer la tradition, équiper les bistrots parisiens. Un avenir dégagé, bourré de commandes, rien à voir avec celui du Titanic.
Dans ce marché haut de gamme, il faut compter environ 600 euros pour une pièce. Deux enseignes anciennes occupent le marché, les maisons Drucker et Gatti. Au dos des spécimens en rotin courbé, des plaques gravées indiquent la marque. Aucun doute possible sur leur provenance.
Sans enfoncer les portes ouvertes, les chaises Drucker et Gatti sont un symbole de savoir-faire et d’artisanat made in France. Un savoir-faire patrimonial qui s’arrache à l’étranger. Le tissage spécifique des fibres de rotin est particulièrement prisé aux États-Unis. À New York, les chaises de cafés parisiens bénéficient de la mode des néo-bistrots ou celle de la bistronomie en général qui s'exporte outre-Atlantique.
Si 60% des commandes proviennent de l’étranger, peut-on lire dans L’Express Styles, les cafés parisiens perpétuent la tradition. Ainsi, les prestigieux cafés de Flore, des Deux Magots, ou encore la Closerie des Lilas, entre autres, en sont équipés. Bien d’autres propriétaires de cafés en ont pourvu leurs terrasses. Pour les particuliers addicts qui aimeraient les avoir sur leur propre terrasse, on les trouve à l’unité chez Merci, le concept-store du boulevard Beaumarchais à Paris.
L’entreprise familiale Drucker a été créée au XIXème siècle. Aujourd’hui encore, après moult péripéties, ses ateliers sont situés dans l’Oise. Il y a neuf ans, elle a été reprise par l’ingénieur Bruno Dubois. « La gestion de la maison Drucker avait été désastreuse, mais le produit était fantastique », explique t-il à L’Express Styles. Pour preuve, les fameuses chaises aux dessins graphiques et aux combinaisons de couleurs presque infinies avaient été choisies pour équiper certains ponts du Titanic !
De fait, les chaises Drucker sont super chic, empilables et ultra solides : « La matière utilisée pour le dossier des sièges est la Rolls des plastiques. Un matériau de si grande qualité que le soleil n’a pas de prise dessus. », explique encore Bruno Dubois. Le tissage des dossiers est fait à la main dans l'Oise. En revanche, les piètements sont fabriqués en Espagne et au Portugal. La Maison Drucker, une toute petite structure de vingt-cinq employés a un avenir tout tracé : continuer la tradition, équiper les bistrots parisiens. Un avenir dégagé, bourré de commandes, rien à voir avec celui du Titanic.