Creative Commons - Pixabay
Les films les plus réussis sont ceux qui parviennent à être un trou de serrure sur une réalité loin de notre quotidien. Indéniablement c’est ce que le film « Les Invisibles » cherche à accomplir. En salles à partir du 9 janvier, la production mêle au casting des actrices non professionnelles qui ont été SDF pour ce film qui s’attaque à ce sujet délicat. « Une épopée tragicomique, résolument ancrée dans le réel. Et pour cause. Le réalisateur de 35 ans, salué pour "Discount" (2015) a passé un an bénévole en centres d'accueil pour femmes, à Grenoble et Paris notamment, pour comprendre et trouver le ton juste. "Quand on traite un sujet comme celui-ci, on a intérêt à être juste...", a-t-il expliqué à l'AFP en août au Festival du film francophone d'Angoulême, où son troisième long métrage était présenté en avant-première. Un film inspiré d'un documentaire/livre sur les femmes SDF de Claire Lajeunie en 2014 » explique l’agence de presse française.
Dans la lignée des films sociaux de Ken Loach, le film vise à faire découvrir la réalité de ces nombreuses femmes qui vivent dans la rue. « Dans "Les Invisibles", travailleuse sociales et SDF jettent tout dans la bataille pour réinsérer à tour de bras avant la fermeture du centre, leur "Cour des miracles". Usant de subterfuges (mensonges, falsification, piston) mais aussi d'ateliers de prise de confiance, entretiens d'embauche à blanc. Et se muant de facto en centre d'accueil 24/24h, en toute illégalité » pitch l’AFP.
Et si le scénario est une vraie histoire de cinéma, il s’agit au final d’un prétexte pour voir sous des jours instructifs des femmes de caractère aux profils et vies chaotiques. Victimes de toutes sortes de violences, certaines mettent le doigt dans l’engrenage et passent par la prison. La réalité de ces femmes qui ont été abandonnées de tous et n’ont plus aucun repère ni solution pour trouver leur place dans la société méritait bien un film.
Dans la lignée des films sociaux de Ken Loach, le film vise à faire découvrir la réalité de ces nombreuses femmes qui vivent dans la rue. « Dans "Les Invisibles", travailleuse sociales et SDF jettent tout dans la bataille pour réinsérer à tour de bras avant la fermeture du centre, leur "Cour des miracles". Usant de subterfuges (mensonges, falsification, piston) mais aussi d'ateliers de prise de confiance, entretiens d'embauche à blanc. Et se muant de facto en centre d'accueil 24/24h, en toute illégalité » pitch l’AFP.
Et si le scénario est une vraie histoire de cinéma, il s’agit au final d’un prétexte pour voir sous des jours instructifs des femmes de caractère aux profils et vies chaotiques. Victimes de toutes sortes de violences, certaines mettent le doigt dans l’engrenage et passent par la prison. La réalité de ces femmes qui ont été abandonnées de tous et n’ont plus aucun repère ni solution pour trouver leur place dans la société méritait bien un film.